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Le quotidien d'Oran | Algérie | 17/02/2008
«Un rassemblement illimité sera observé tous les jours devant la direction jusqu'à l'aboutissement de nos revendications», soutiennent nos interlocuteurs. «Le travail dans le service des urgences est très contraignant. Après plus de dix ans d'exercice, on souffre du syndrome d'épuisement professionnel et, de ce fait, l'administration est tenue, conformément à une ordonnance ministérielle, de nous transférer vers d'autres services. Malheureusement, la direction du CHU d'Oran s'obstine à nous maintenir au niveau de ce service en dépit des risques pour notre santé et pour celle des malades», affirme un représentant des concernés. Il assure qu'une expertise effectuée en juillet dernier par la médecine du travail a révélé que tous les praticiens exerçant au service des urgences médicales souffrent de maladies professionnelles diverses, conséquences directes du travail en urgence. Concernant la garde de nuit, nos interlocuteurs affirment que la situation ne cesse de se détériorer ces derniers mois, en raison du boycott des médecins généralistes des autres services de la permanence de nuit.
Du côté de la direction du CHU d'Oran, le directeur des activités paramédicales et médicales (DAPM) précise : «Ces médecins avaient été recrutés par le service des urgences médicales et ne peuvent en aucun cas bénéficier d'un transfert vers d'autres services. Concernant les médecins généralistes qui refusent d'assurer la garde de nuit, des sanctions seront prises par la direction pour les obliger à garantir cette tâche».
Par Sofiane M.
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