Mais avant d'en arriver là, il a fallu une mobilisation matérielle et surtout humaine de tous les instants de la part d'équipes de travail auxquelles a échu la mission de concrétiser cette colossale mais utile oeuvre.

A commencer par le traitement des milliers de dossiers parvenus aux différentes structures de paiement puis acheminés au service «Chifa» créé à cet effet et qui regroupe un essaim d'agents, chargés de (re) traiter les dossiers avant de les transmettre à la direction générale de la CNAS à Alger, au centre de personnalisation précisément, qui effectue en la circonstance un nouveau et ultime filtrage avant de donner son aval à la confection des cartes qui prendront après coup, le chemin du retour, à destination des agences émettrices.

Là, on procédera à l'activation des cartes magnétiques et leur personnalisation, étape décisive qui précède sa remise à l'assuré. Comme il convient de constater que le cheminement conduisant à l'opérationnalisation des cartes à puce, n'a pas été aisé, lui.

Beaucoup de soldats de l'ombre (une bonne douzaine d'agents) s'y sont impliqués en mettant beaucoup de coeur à l'ouvrage et rien que pour ça, ils sont à féliciter. Grâce à un grand sens des responsabilités, ils ont réussi à achever, en moins d'un mois, ce qui était parti pour durer plus longtemps et mettre à la disposition des assurés un premier lot de 9.000 cartes sur un total de 100.000 unités prévues sur un plan global; chiffre qui équivaut au nombre des assurés que compte l'agence de la wilaya de Souk-Ahras.

A noter que si le volet se rapportant au conventionnellement avec les pharmaciens ne présente aucun dysfonctionnement, il n'en va pas de même, mais alors là pas du tout, pour celui des médecins, en butte réelle à sa mise en route qui nécessite une approche différente et totalement aplanie des contraintes propres à cette activité et qui sont de nature à le rendre inopérant, à l'heure qu'il est, à moins d'une décision politique que tous les acteurs impliqués dans le nouveau système «Chifa» appellent de leurs vœux.

Par A. Gatouchi