Par ailleurs, les dix centres retenus au niveau de la wilaya de Médéa ont tous été lancés, soit 3 dans le chef-lieu Médéa et 1 dans chacune des daïras d'Aïn Boucif, Béni Slimane, Berrouaghia, Chellalet El-Adhaoura, El-Omaria, Ksar El-Boukhari et Tablat. J'ajouterai que les 109 pharmacies conventionnées et accompagnant cette opération, dont 86 privées et 23 publiques, sont aujourd'hui opérationnelles avec la précision que la ville de Médéa en compte 36 à elle seule». Et ce responsable d'ajouter : «Les premières facturations électroniques établies par ces pharmacies ont été adressées aux services de la CNAS dès le mois d'août dernier. L'opération se poursuivant normalement actuellement. Comme il faudrait rappeler également que l'utilisation de ce système de carte à puce Chifa sera élargie, dans un proche avenir, aux médecins généralistes dans le cadre toujours du tiers payant».

Revenant sur le nombre total des cartes Chifa distribuées à ce jour, M. Tayeb Bounedjar le juge encore insuffisant. Explications : «Nous rencontrons encore certaines contraintes assez pénalisantes, pour la bonne marche de cette opération, comme les changements d'adresses, la non-conformité de la photo, le retard que font beaucoup d'assurés convoqués pour se rendre au niveau de nos services... C'est pourquoi nous lançons aujourd'hui un appel pressant à tous les assurés convoqués pour qu'ils régularisent, dans les meilleurs délais possibles, leur situation vis-à-vis de la CNAS. Tout comme nous invitons tous les autres assurés qui n'ont pas reçu leurs convocations, pour une raison ou une autre, à se rapprocher de nos services les plus proches de leurs résidences pour la formalisation de leurs dossiers. Car, à partir du mois d'avril prochain, les remboursements de tous les frais médicaux seront subordonnés à la possession de la carte Chifa qui deviendra obligatoire. Sa non-présentation après tout acte médical exposera l'assuré social concerné au retard de ses remboursements jusqu'à la constitution de son dossier, sa formalisation et la réception de sa carte».

Par Rabah Benaouda