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El Watan | Algérie | 10/02/2008
Leur nombre ne cesse d’augmenter et les capacités d’accueil dans les structures de santé publique ont atteint leurs limites, que ce soit pour une hospitalisation de nuit ou en ambulatoire. Devant une incapacité de répondre à leurs besoins en soins, les malades se rabattent sur les structures privées dont certaines assurent une hospitalisation du jour, laquelle permet à bon nombre d’entre eux d’atténuer leur souffrance, surtout lorsqu’il s’agit d’une situation d’urgence telle que la prise en charge d’un pied diabétique. La clinique de Aïn Naâdja, spécialisée en diabétologie et endocrinologie, compte à son sein d’autres spécialités en relation avec les complications d’un diabète, à savoir l’ophtalmologie et la cardiologie, en plus d’un laboratoire analyses médicales. Assurant une hospitalisation de jour, la clinique reçoit quotidiennement des patients en situation alarmante.
Souvent, des malades sont gardés toutes la journée pour un équilibre de la glycémie, celle-ci atteignant parfois les 5 g, pour la mise en route d’un traitement à l’insuline et initier le patient à un complément d’éducation (apprendre à se piquer, à contrôler), nous explique Dr Daoud, directeur médical de cette clinique, et de signaler que d’autres viennent pour un check-up ou pour une éducation en matière de diététique. Il ajoute que cette prise en charge en ambulatoire peut concerner un pied diabétique dans les stades 1, 2, 3 de Wagner (ne nécessitant pas une amputation), mais une prise en charge quotidienne avec des soins du pied quotidiennement et une antibiothérapie adaptée avec un équilibre parfait de la glycémie. Le bénéfice de l’hôpital du jour revient moins coûteux que lorsque un malade est hospitalisé, précise-t-il. Interrogé sur le coût de tous ces soins, le Dr Daoud signale qu’ils reviennent approximativement à 4000 DA, et ils sont à la charge du malade.
Seuls la consultation et les médicaments sont pris en charge par la sécurité sociale, a-t-il indiqué en précisant qu’il est difficile pour les malades à faibles revenus de se permettre de tels soins. A notre question de savoir pourquoi la clinique n’a pas bénéficié d’une convention avec la sécurité sociale, le Dr Daoud déclare : « Un dossier a été déposé au niveau de l’institution concernée en juin 2005, et on attend. » A noter que de nombreux actes médicaux sont aujourd’hui non remboursés, puisque la nomenclature actuelle est caduque. La nouvelle nomenclature des actes médicaux, élaborée par les services des ministères de la Santé et de la Sécurité sociale, reste tributaire de la nouvelle nomenclature de tarification dont des points restent à clarifier et à trancher. Sa mise en application était pourtant programmée pour le début de l’année 2008…
Djamila Kourta
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