Les dispositifs législatifs et le tabac ainsi que le tabagisme vu sous l’angle économique ont été les autres aspects de ce phénomène qui ont été abordés par les participants à cette rencontre.
Selon le professeur Nafti, chef de service de pneumologie à la clinique des maladies respiratoires du C.H.U Mustapha d’Alger, 1.239.000 personnes sont atteintes de cancer dans le monde dont 47 % sont des hommes et 12 % des femmes.

Citant des statistiques de l’OMS, il a indiqué que le nombre de fumeurs a atteint dans le monde 1,2 milliard dont environ 650 millions finiront par mourir du tabagisme. Le cancer qui demeure, selon l’orateur, la première maladie liée au tabac et la deuxième cause de mortalité dans le monde, confirme de plus en plus que cette pathologie est attribuable au tabagisme. Les influences nocives du tabagisme, chez les enfants dont les mères ont fumé pendant leur grossesse et après la naissance, provoquent, selon ces mêmes experts, un développement physique et intellectuel plus lent chez l’enfant et par conséquent une plus grande mortalité infantile.

"Tabac et cancer du poumon" et "maladies cardiovasculaires et tabac" ont été les autres thèmes débattus par les participants à cette rencontre.
Selon les experts présents à cette rencontre, le risque de cancer bronchique attribuable au tabagisme est estimé entre 80 à 90% de cas, précisant que les variations de la mortalité par cancer bronchique dans la population générale sont "très clairement liées à la consommation de cigarettes dans les deux décennies qui précèdent".

S’agissant du risque cardiovasculaire du tabagisme, les participants ont longuement développé les mécanismes des effets néfastes du tabagisme sur le système cardiovasculaire soulignant que 27 % des fumeurs meurent par accident cardiovasculaire.