Cette mortalité qui est très élevée est due à un diagnostic souvent tardif et à une prise en charge difficile et coûteuse. La prévention et le dépistage sont actuellement les armes les plus efficaces contre les cancers les plus répandus tels que : le cancer du poumon, du sein, du côlon, du naso-pharynx et du col de l’utérus. Ce dernier (cancer de l’utérus) qui enregistre chaque année environ 500.000 nouveaux cas dans le monde et plus de 250.000 décès par an, affecte, en Algérie, la vie de quatre femmes par jour soit 1.600 nouveaux cas par an. Premier type de cancer évitable, cette pathologie, selon l’OMS, peut être éradiquée grâce à un traitement préventif.

Il s’agit du ‘‘Gardasil’’, un vaccin anti-papillomavirus qui a prouvé son efficacité à 100% aux Etats-Unis. Ce traitement préventif est destiné à protéger des infections causées par les papillomavirus (HPV) transmis par contacts sexuels et qui peuvent provoquer des lésions précancéreuses de l’appareil génital féminin et des cancers du col de l’utérus. Le Gardasil qui est proposé aux jeunes filles âgées entre 12 et 13 ans, a été utilisé dans 53 pays et environ 50.000 femmes à travers le monde ont déjà été vaccinées. En Algérie, l’autorisation de mise en vente sur le marché du vaccin anti-papillomavirus ainsi que son intégration dans la liste de vaccinations tarde à venir, alors que les responsables concernés avaient avancé pour début 2008 la mise sur le marché du produit. Simple retard ?