Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 04/02/2008
Cette mortalité qui est très élevée est due à un diagnostic souvent tardif et à une prise en charge difficile et coûteuse. Les infrastructures de soins existantes sont insuffisantes pour prendre en charge l’ensemble des cancers diagnostiqués. Le centre Pierre et Marie Curie arrive à saturation et ne peut plus répondre à des demandes qui viennent de tout le territoire national. La chimiothérapie n’est utilisée qu’au niveau de quatre services universitaires d’oncologies médicales. En ce qui concerne la radiothérapie, elle constitue un véritable goulot d’étranglement dans la mesure ou elle se pratique dans seulement cinq structures existantes.
Ces dernières totalisent 12 appareils soit un ratio de 0,4 appareil pour un million d’habitants. Ce constat explique qu’un grand nombre de patients n’ont accès a aucun traitement contre leur maladie. Pour pallier cette situation alarmante les pouvoirs publics viennent de décider de consacrer une enveloppe de 30 milliards de dinars pour la lutte contre le cancer. Cet argent servira à financer et à concrétiser un programme national de prévention et de lutte contre cette maladie qui s’étalera jusqu’ à 2009. Ce programme prévoit entre autres de renforcer et densifier le réseau des hôpitaux spécialisés et les centres anticancéreux. Ainsi, huit de ces structures sont en cours de réalisation et sept autres sont programmées dans le cadre de la loi de finance 2008. Le premier centre anticancéreux à avoir été finalisé est celui de Ouargla. La structure est déjà opérationnelle même si elle ne l’est pas à 100 % puisqu’il reste à la doter d’équipements indispensables pour une prise en charge correcte de la maladie.
A ces 15 centres répartis à travers le pays, il y a lieu d’ajouter le futur institut national du cancer appelé à devenir un centre référentiel en matière de recherche, de formation et de soins de haut niveau. Il n’existe actuellement que trois CAC et deux services hospitaliers d’encologie et de radiothérapie à l’échelle nationale.
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.