Le handicap mental, selon l’orateur, est énoncé comme « la conséquence sociale d’une déficience intellectuelle. Mais une personne handicapée est une personne à part entière, à la fois ordinaire et singulière. » S’agissant des besoins spécifiques des personnes handicapées mentales, le psychiatre dira : « Bien que le handicap prenne souvent une place importante dans leur vie (les personnes handicapées) et dans celle de leurs proches, ce sont avant tout des personnes qui ont besoin d’être entourées, de travailler quand elles le peuvent, d’avoir des loisirs… Bref, de vivre le plus possible avec et parmi les autres. » Le Dr Daoudi, quant à lui, interviendra sur l’intitulé « Myopathie ». Dans son exposé, le docteur a mis en lumière quelques questions liées aux maladies rares, telles que les maladies neuromusculaires. Il a fait savoir également l’importance du progrès de la génétique et de la biologie moléculaire dans la meilleure connaissance des maladies du genre. En outre, tellement il n’y a pas de traitement curatif pour ces maladies, le docteur a accentué sur l’intérêt des traitements palliatifs (la rééducation, l’orthopédie, la psychothérapie etc.).

Pour sa part, le Dr Slimani a présenté la thématique « La famille face au handicap », appelant les professionnels de la santé ainsi que la société civile à « étiqueter la maladie pas l’individu ». « Il est malheureux de constater l’inconscient individuel victime de l’inconscient collectif », a affirmé le psychothérapeute Dr Slimani. « L’asthme bronchique » et « Prévention de l’insuffisance rénale chronique » sont deux thèmes animés par les docteurs Bouzelha et Brahimi. De son côté, le représentant de l’Ansej a présenté la communication « Perspective d’avenir dans le domaine professionnel des personnes handicapées », alors que M. Aït yahia, représentant de la Ligue des droits de l’homme de Tizi Ouzou, a parlé du thème lié aux « droits des handicapés ». Aussi, à l’occasion, une représentante de l’Association nationale d’insertion trisomique (ANIT) d’Alger a lancé un appel aux autorités compétentes pour créer une « antenne » à Tizi Ouzou pour la prise en charge des enfants trisomiques. Par ailleurs, durant ce séminaire, 6 ateliers de formation en plénière ont été organisés par les associations adhérentes.

Djemaâ Timzouert