Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 29/04/2006
"Nous sommes passés de la chirurgie de la vésicule à celle de la rate, de la surrénale, reflux gastro-oesophagien, et les urgences. Et donc nous pouvons considérer que nous avons accompli un bond qualitatif dans le domaine de la chirurgie endoscopique", a déclaré le Pr. Larbi Hirèche, chef de service de chirurgie interne au secteur sanitaire Salim Zmerli et président de la SACL. D’après ce pionnier de la coelioscopie en Algérie, la chirurgie la parascopique s’est imposée en Algérie après avoir vaincu les réticences voire les résistances de certains confrères, en particulier les professeurs restés fidèles à la chirurgie classique. La chirurgie endoscopique, "atraumatique", consiste en l’introduction sous anesthésie générale, à travers de fines incisions de 2 mm d’un instrument de 20 à 30 cm pour explorer la totalité de la cavité abdominale ou de l’organe ciblé. Cette technique facilite de beaucoup le travail du chirurgien en termes de gains de temps, et permet un taux de réussite de près de 100%. Elle permet aussi d’améliorer le confort du patient avec un retour rapide à la vie active. Le patient se remet sur pied quelques heures après l’intervention. Le séjour d’hospitalisation ne dépasse pas les 24 heures alors qu’avec intervention classique, le malade est contraint à une convalescence de plus d’un mois, selon la lourdeur de l’opération.
De plus la chirurgie endoscopique -communément appelé la chirurgie par le Laser - garantit une sécurité post-opératoire optimale. L’opéré ne risque aucune infection ou toute autre complication (abcès, éventration).
Outre la gynécologie, la chirurgie viscérale, l’urologie et la chirurgie générale, l’endoscopie qui nécessite un équipement sophistiqué, dont dispose pratiquement la majorité des hôpitaux nationaux, est aussi largement utilisé en pédiatrie. Elle est tout aussi efficace pour traiter l’obésité morbide, par l’introduction sous anesthésie générale d’anneau gastrique. Cette nouvelle technique vient juste d’être introduite en Algérie ou une première a été effectuée jeudi dernier dans une clinique privée à Oran. La SACL a formé depuis sa création en 1998, près de 200 chirurgiens en chirurgie endoscopique à travers tout le territoire national. Cette année elle va former à cette technique deux promotions dont une en chirurgie pédiatrique. "Nous avons gagné le pari de la diffusion de la chirurgie endoscopique", a souligné fièrement le professeur Hirèche, en estimant que cette chirurgie est appelée à un bel avenir en Algérie.
20.000 interventions depuis 1992
Placés sous le signe du progrès, les travaux du 6e congrès national de la chirurgie endoscopique, se sont ouverts hier matin à la bibliothèque El-Hamma. Présidé par le Pr L.Hireche, président de la société algérienne de chirurgie laparoscopique (SACL), cette manifestation scientifique a regroupé près de 200 participants venant de tous les coins du pays. Tout en insistant sur cette technique, le président de la SACL a indiqué que dans ce domaine un bond qualitatif significatif a été réalisé depuis 1992, l’année du lancement de cette technique chirurgicale en Algérie. Il faut noter que plus de 20.000 patients ont bénéficié de cette opération chirurgicale, qui se fait sans éventration et qui présente plusieurs avantages par rapport à l’intervention classique.
Ce type d’intervention permet, selon le Pr Hireche un gain de temps, la réduction de durée d’hospitalisation, qui passe à 48 heures au maximum au lieu de 10 jours et plus parfois, l’absence de douleur et d’infection ainsi que la préservation de l’esthétique du malade, car cette technique est celle qui " respecte " le plus le corps humain. Lentement mais sûrement, la vidéo-chirurgie a été, selon les participants, imposée à travers tout le pays. En l’espace de 14 ans l’objectif assigné s’est réalisé et cette technique est devenue une activité routinière. A l’hôpital Zmirli on compte en moyenne 4 coeliochirurgies par jour.
Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de cette journée notamment le traitement coelioscopique.
La journée d’aujourd’hui sera consacrée aux aspects épidémiologiques de l’endométriose. Des interventions "en live" à partir de l’EHS Salim Zmirli auront lieu au cours de cette matinée. Il faut noter que près de 200 chirurgiens en la matière ont été formés durant ces 10 dernières années par la SACL.
S. S.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.