D'autre part, le directeur de la Santé et de la population a souligné que la wilaya de Tlemcen a bénéficié de plusieurs opérations de réalisation d'infrastructures de santé : l'EPH Nédroma de 40 lits, le centre anti-cancéreux de 120 lits de Chetouane, l'ensemble chirurgical de 186 lits au CHU de Tlemcen, le centre de désintoxication de 50 lits, l'hôpital de 120 lits de Remchi, l'hôpital psychiatrique de 120 lits, la polyclinique de Bouhanak, le centre de transfusion sanguine, ainsi que l'acquisition de plusieurs équipements au profit des établissements de santé et ce, dans le cadre du renouvellement du plateau technique notamment, 01 scanner, 04 tables de radiologie, 19 fauteuils dentaires, un ensemble de matériel de laboratoires et de stérilisation. En parallèle, le secteur privé se développe d'une manière relativement satisfaisante.

Selon M. Lalama, la capacité des lits d'hospitalisation (cliniques) est passée de 120 lits à 190, de 20 salles de soins à 52 et de 238 pharmacies à 276. Ainsi, à la lumière de ces infrastructures et du niveau de prise en charge des malades, la wilaya de Tlemcen du point de vue couverture sanitaire, se rapproche de la moyenne nationale en matière d'hôpitaux et de polycliniques.

En effet, ajoute notre interlocuteur, la wilaya de Tlemcen qui disposait d'un hôpital pour plus de 195.000 habitants et un centre de santé pour près de 66.000 habitants passe actuellement à un hôpital pour 163.000 habitants et une polyclinique pour 31.000 habitants sachant que la moyenne nationale est d'un hôpital pour 121.000 habitants et un centre de santé pour 25 000 habitants.

Il y a lieu de signaler, pour la première fois, au niveau du CHU de Tlemcen, la réalisation d'une greffe rénale ainsi que 03 implants cochléaires. M. Lalama a souligné que le CHU de Tlemcen aspire à la réalisation d'autres opérations notamment la greffe de la cornée. S'agissant en particulier de la médecine d'urgence, il a mis l'accent sur la nécessité d'assurer l'exploitation optimale et la maintenance constante des équipements et de rationaliser les programmes de formation, d'encadrement, de recyclage et de recherche, de manière à mettre en place la plateforme appropriée à la promotion des prestations de la santé publique.

Par Khaled Boumediene