"Les statistiques des pays occidentaux, qui concernent les pays qui autorisent ou qui tolèrent l’avortement, prouvent que le recours à cette méthode, risquée, d’interruption volontaire de grossesse, est en constante augmentation malgré les risques de morbidité et de stérilité qu’elle fait courir aux mères", a-t-il ajouté.
Un document de l’AAPF révèle qu’une enquête sur la santé de la mère et de l’enfant, réalisée en 1992, a fait ressortir un taux de 150 avortements pour 1000 naissances vivantes en Algérie. Cette rencontre a permis aux participants de présenter une série de propositions pour diminuer le taux de morbidité maternelle en Algérie en agissant sur ses principales causes.
Par ailleurs, le club "santé jeunesse" de l’AAPF entamera, cette année, un cycle de rencontres de sensibilisation en milieu scolaire, sur la santé maternelle et qui seront articulées autour de plusieurs thèmes dont l’avortement.

Le séminaire d’Oran a également permis de présenter plusieurs contributions dont "la problématique de l’avortement et le plan d’action de l’AAPF, " l’avortement et la morbidité maternelle et néonatale" et "les complications des avortements à risques".