Aux yeux du président directeur général de Saïdal, M. Ali Aoun, c’est une reconnaissance de la part du WIPO, qui vient couronner justement, des efforts au niveau du CRD, visant à maintenir un niveau de savoir faire et technologique toujours avancé. Le patron de Saïdal a annoncé qu’en plus de l’obtention de six brevets, une dizaine d’autres demandes de brevets ont été déposées. Sur les objectifs que Saïdal s’est assigné, il a affirmé que dans la production et dans les ventes, ils ont été largement atteints par toutes les filiales, ce qui a permis au Groupe de réalisé un chiffre d’affaires record de 8 milliards 33 millions de dinars, soit une évolution de plus de 12 % par rapport à l’année dernière. Ces performances consolident davantage la place de Saïdal, qui est déjà en pôle position dans le marché national du médicament, marqué par une concurrence accrue. Ce succès est obtenu, d’une part, grâce à la conjugaison des efforts de chaque filiale qui a ses propres objectifs, une manière de travailler avec laquelle le Groupe Saïdal se singularise. D’autre part, cela a été rendu possible, a expliqué M. Ali Aoun, grâce à la maîtrise de la production, du contrôle et de la maîtrise de l’importation des matières premières.

Pour ce qui est du placement des produits Saïdal à l’extérieur, il souligne que cela a été fait déjà depuis plus de cinq ans, précisant que l’export constitue un axe majeur du programme de développement du Groupe, jouissant d’une importante en Afrique, dans le monde arabe, en Europe et même au Mexique, «d’année en année cette position se consolide», a-t-il relevé, ajoutant que 2007 a enregistré une première exportation de l’insuline en Afrique. La stratégie de présence de Saïdal à l’international, a-t-il indiqué, «renvoie à la nécessaire et perpétuelle mise en conformité aux bonnes pratiques de fabrication (BPF) Interrogé sur l’insuline fabriqué par Saïdal, il affirme qu’il n’y a aucun problème avec la pharmacie centrale des hôpitaux, dans la mesure où «depuis pratiquement une semaine le problème a été réglé, suite à nos doléances. Pour nous, il était inconcevable qu’un organisme public boude l’insuline de Saïdal. Les choses sont rentrées dans l’ordre et nos produits sont disponibles au niveau des hôpitaux», a-t-il ajouté.

Aoun s’est refusé à tout commentaire sur l’enregistrement des médicaments, estimant toutefois que « Saïdal est victime. S’il y avait des facilités nous aurions beaucoup plus de nouveaux médicaments.
Il faut savoir que nous étions à peine à 100 produits enregistrés, depuis cinq, six ans, aujourd’hui nous sommes à 220 produits, et nous avons en portefeuille avec le ministère de la santé, une cinquantaine de produits qui viennent de jour en jour d’être enregistrés».

Interrogé aussi sur la situation concernant la production du Saiflu, il dira sans détour, que «cela ne concerne plus Saïdal». La tenue hier, à l’ISGP de Bordj El Kiffan (Alger), de la sixième conférence des cadres de Saïdal, a été l’occasion de présenter les bilans détaillés et les perspectives annuelles touchant tous les domaines d’activités de Saïdal. Les chiffres et faits ayant marqué l’année 2007, a considéré M. Ali Aoun, montrent si besoin est que Saïdal a effectué un saut quantitatif et qualitatif indéniable. Dans le domaine de la production, est-il indiqué, Saïdal a enregistré une évolution de plus de 10 %, avec plus de 135 millions unités vente. Pas moins de 45 nouveaux produits, à forte valeur ajoutée, sont venus enrichir la gamme de Saïdal au cours de l’année 2007, est-il dit...

Dans ce sens, Aoun a fait savoir à l’adresse des cadres, que «la stratégie de Saïdal se doit de hisser le groupe aux seuils de la performance et de la compétitivité dans un marché totalement ouvert et dans un contexte où l’approche de l’échéance de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC, qui suscite débats et préoccupations». Par ailleurs, il a exprimé sa satisfaction quant à la participation de Saïdal dans les travaux de la commission ad- hoc installée auprès du ministère de l’Industrie dans le cadre de la stratégie de relance de la filière pharmaceutique en Algérie.

Par : Farid B.