Reçu au bas du perron par le directeur de la CNAS, le secrétaire général de la wilaya allait faire le «tour du propriétaire» et recevoir de nombreuses informations sur la nouvelle carte à puce et ce qu'elle pourra apporter à ses usagers. En plus des nombreux cadres et chefs d'agences de la CNAS, de nombreux partenaires sociaux étaient présents, tels les directeurs respectifs de la CNR, de la DAS, les représentants d'associations de malades chroniques, de représentants syndicaux, de médecins, etc. Les pharmaciens, selon le président du conseil de l'ordre de cette corporation, se disent partie prenante même si dans ce secteur chacun sait, selon notre interlocuteur, que tout ne sera pas facile à gérer, pour les débuts de l'opération, notamment. Cette carte informatisée qui remplace le livret encombrant du tiers payant, pourra donc fournir tout le condensé du dossier médical de l'assuré. Cette nouvelle donne, selon le docteur Djeridi du contrôle médical, devrait éviter de trimbaler des dossiers volumineux et d'être plus efficace sans contrainte particulière pour le malade. Questionné sur la date retenue pour la mise en service des nouvelles cartes, le directeur de la CNAS est resté évasif mettant en exergue les difficultés rencontrées pour faire parvenir les convocations à tous les assurés. Pour la mise en service de Chifa, quatre centres pilotes ont été retenus qui sont les agences de Bouchama (chemin des Dames), Benmelik (rue Pinget), le siège central et Kaddour Boumeddous (stade Benabdelmalek). Mais en attendant que les assurés reçoivent leurs convocations, le directeur de la CNAS, Monsieur Nekhal Amer, leur suggère de se présenter au niveau des agences où ils seront, dit-il, pris rapidement en charge pour l'établissement de leur dossier et la délivrance de leur carte à puce.

En marge du thème principal de ces journées «portes ouvertes», le directeur de la CNAS a fait visiter à ses invités les nouvelles infrastructures où seront installés très prochainement un scanner et une IRM (imagerie à résonance magnétique) qui viendront enrichir la panoplie des appareils de prospection et d'analyses de la CNAS.

Par Rahmani Aziz