Associée à la première guerre mondiale, cette épidémie avait marqué les esprits. Aujourd’hui, et selon le magazine Nature, des chercheurs de l’armée américaine se sont mis à l’oeuvre : décoder le génome du virus, et le recréer grâce à des échantillons récupérés dans le permafrost en Alaska ; le génome du virus a été entièrement séquencé, et dans le même temps, une autre équipe a utilisé le codage et a … recréé le virus en l’inoculant à des souris, dans le but de lutter contre le H5N1 de la grippe aviaire. En effet, ces manipulations ont permis de voir, avec certitude, que la grippe espagnole était du même type que les virus aviaires, et que grâce à quelques mutations, elle aurait pu passer des oiseaux aux humains. De quoi aider dans la compréhension du virus actuel… Quant au virus de notre grippe, que d’aucuns n’hésitent pas à qualifier de « mutant », donc insaisissable, -pour s’en laver les mains disent les mauvaises langues-, il a de beaux jours devant lui et continue, de plus belle, à faire éternuer les malades les plus résistants et à enfiévrer et aliter les autres. Quoi qu’il en soit, cette grippe continue de renaître de ses cendres, disent les malades, « c’est du pain béni pour les médecins et autres pharmaciens, qui proposent des vaccins encore très chers, malgré une petite baisse des prix, sans pour autant qu’ils soient efficaces », ajoutent-ils.

Bachir Mebarek