Il a, par ailleurs, soutenu que ce projet vise à "couvrir les besoins du marché algérien, en plus de l’exportation vers l’étranger, particulièrement, les Etats-Unis et les pays l’Union européenne".
M. Houssam Soued a relevé, en outre, que "le groupe a déjà décroché des contrats de fabrication avec plusieurs partenaires de l’Union européenne".

"En dehors des médicaments injectables, nous avons la possibilité, pour le moment, de fabriquer l’ensemble des formules de médicaments en solutions buvables ou en gélules", a-t-il souligné. Toutefois, il a relevé que le groupe El Kendi est en cours d’acquisition d’une autre assiette foncière pour "élargir l’usine actuelle" et "aller vers la fabrication des médicaments injectables", a-t-il précisé. Parmi les médicaments les plus demandés en Algérie, selon lui, ceux destinés aux cancéreux qui coûtent "énormément" à l’Etat et seront, a-t-il indiqué, disponibles dès la mise en marche de l’usine de Sidi Abdellah. "Nous avons conclu des contrats avec des entreprises espagnoles et islandaises pour la fabrication de quelques protocoles de médicaments au niveau d’El Kindi Algérie", a-t-il encore souligné. S’agissant des postes d’emploi générés par ce projet, M. Houssam Soued a affirmé que 200 postes sont déjà opérationnels et qu’il y aura l’ouverture de 100 autres postes budgétaires permanents avant la fin de l’année en cours. "Nous sommes en phase de formation des employés, dont des diplômés des instituts de pharmacie de l’université algérienne, afin de consolider leurs connaissances et faire en sorte qu’ils aient une qualité de travail répondant aux standards universels", a-t-il relevé au sujet des employés d’El Kindi.