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Le quotidien d'Oran | Algérie | 13/01/2008
Le ministre a rappelé, dans se sens, que le renforcement du potentiel humain des établissements au titre de la mise en oeuvre effective de la nouvelle carte sanitaire a été déjà effectif dès l'année passée. Il a indiqué que 6.000 postes budgétaires ont été ouverts dans le cadre de la loi de finances de l'année 2007 pour le recrutement du produit de la formation paramédicale de l'année 2007 et des années antérieures. De plus, 2.300 postes budgétaires ont été créés pour le recrutement des praticiens médicaux. Ces recrutements sont d'une grande nécessité, sachant que la réorganisation introduite par le décret de mai 2007, concernant la nouvelle carte sanitaire stipule l'affectation en permanence d'un médecin généraliste et d'un paramédical dans chaque unité de soins. Ces postes budgétaires sont également une nécessité puisque les polycliniques telles qu'elles sont aujourd'hui conçues doivent, selon leur nouveau statut, assurer des gardes 24h/24 et disposer de ce fait, de lits d'observation, voire d'hospitalisation. Le ministre de la Santé a laissé entendre, par ailleurs, que cette nouvelle réorganisation, qui vise à supprimer la notion de « secteur sanitaire » et le remplacer par « des établissements publics hospitaliers » et par « des établissements publics de santé de proximité » ne peuvent être prête, et ce à travers le territoire national, que dans une année.
« Il faut du temps pour le recrutement du personnel et pour équiper ces structures », a précisé le ministre, en insistant sur le fait que l'argent existe pour la mise en oeuvre effective de cette nouvelle carte, sauf que sa mise en oeuvre devra obéir à des procédures administratives, que ce soit pour le recrutement ou la réorganisation de ces structures de santé. Cet ambitieux programme de recrutement prendra-t-il en compte la motivation salariale revendiquée par le personnel médical déjà en exercice ? Le ministre s'est contenté de dire que l'élaboration du statut particulier est sur le point d'être finalisé et que le projet est encore ouvert pour d'éventuelles améliorations ou rattrapages. « D'ailleurs, nous avons programmé une rencontre qui aura lieu, aujourd'hui, avec les différents syndicats du secteur pour débattre quelques points concernant le statut », a-t-il indiqué. A vrai dire, le ministre de la Santé a tenté, hier, de vulgariser auprès des acteurs de la santé et auprès de la presse sa nouvelle carte sanitaire. Il a expliqué que cette nouvelle carte prévoit la création de salles de soins ou de polycliniques à la place des centres de santé. La salle de soins doit ainsi assurer les consultations de médecine générale et assurer, en outre, la disponibilité d'un cabinet de soins généraux. Il a indiqué également que les salles de soins ont l'obligation d'assurer des activités de prévention. Les polycliniques, par contre, doivent en tant que structure extra hospitalière abriter les activités de médecine générale, les soins dentaires, les consultations spécialisées, la chirurgie générale, la médecine interne, ainsi que l'obstétrique et la pédiatrie. La polyclinique doit en principe couvrir une population de 25.000 habitants en milieu urbain et 3.000 à 4.000 habitants en milieu rural.
D'autre part, le ministre de la Santé a déclaré, hier, que 10 milliards de dinars de plus ont été consacrés pour l'approvisionnement en médicament, dans le cadre de la loi de finances 2008. Ce montant a été motivé pour assurer la disponibilité en permanence des médicaments de l'hépatite C, du cancer et des maladies rares. Interrogé sur des ruptures fréquentes des médicaments dans les structures de cancérologies. Le ministre a laissé entendre, que s'il y a un problème de disponibilité, la faute revient aux responsables des hôpitaux. « Tous les hôpitaux reçoivent à temps leurs financements pour l'achat des médicaments », a—t-il affirmé, ajoutant que « l'argent est disponible et les responsables des hôpitaux doivent savoir qu'ils sont comptables de cet argent », a—t-il averti.
Par M. Aziza
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