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Revue de presse

Bachedjarrah : risque de maladies à transmission hydrique

El Watan | Algérie | 15/01/2008

Faute d’une intervention des services concernés, le collecteur principal connu par la désignation Oued Ouchaïah est encore obstrué à hauteur de l’Appreval. Aussi, depuis plus d’un mois, des eaux polluées se déversent sans interruption dans l’oued traversant la localité de Haï El Badr. Une odeur fétide se dégage et agresse l’odorat. « Autant que je me souvienne, cet oued était un canal naturel qui drainait uniquement les eaux pluviales. Mais ces derniers temps, les eaux d’égouts y coulent à flots et à ciel ouvert », se plaint un ancien habitant. Craignant des conséquences fâcheuses, de nombreux citoyens, dont les habitations longent la rive de l’oued, ont commencé à hausser le ton. « Au mois de novembre, une entreprise a effectué une opération de curage au niveau de l’oued.

Cela n’était pas du travail sérieux alors que les représentants de la direction de l’hydraulique étaient présents », a précisé un riverain. Selon lui, les plus exposés aux dangers réels sont les écoliers. Il faut signaler que deux établissements scolaires sont à proximité de l’oued. Sollicité, un médecin spécialiste confirme le fait. « Les eaux usées stagnantes favorisent les infections parasitaires transmises par les moustiques. Ces eaux boueuses favorisent aussi les infections microbiennes cutanées. Mais ce qui est redoutable, ce sont les gastro-entérites et la fièvre typhoïde qui enregistrent une recrudescence inquiétante. En oubliant de se laver les mains après un contact imprévu, les écoliers peuvent facilement contracter une de ces maladies mortelles », a-t-il expliqué. Par ailleurs, les représentants du mouvement associatif ont présenté leurs doléances au délégué communal pour une éventuelle intervention.

Lamine B.

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