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El Watan | Algérie | 02/01/2008
Le ministre de la Santé, Hatem Al Gabali, avait mis en garde dimanche contre le « laisser-aller dans les mesures préventives prises pour lutter contre la grippe aviaire, tout particulièrement à l’approche de l’hiver ». L’Egypte est l’un des pays les plus touchés par la grippe aviaire, après l’Indonésie (94 morts), le Vietnam (47), et avant la Thaïlande (17) et la Chine (17). L’Egypte est située sur un couloir de migration des oiseaux qui peuvent être porteurs du virus. Ce nombre élevé de décès est à imputer à la proximité entre les lieux où est gardée la volaille domestique et les quartiers d’habitation. Fin juin, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avait noté que la lutte contre le virus de la grippe aviaire s’était nettement améliorée dans le monde, mais que la situation restait critique en Indonésie et en Egypte, où le risque de mutation du H5N1 vers une forme contagieuse entre humains restait élevé. Le 17 février 2006, le gouvernement égyptien avait confirmé que la grippe aviaire avait touché la volaille du pays.
Aussi, a-t-il ordonné l’élimination des élevages domestiques de volailles dans les cours et sur les terrasses, très courant dans ce pays, et interdit les marchés de volatiles vivants, où 80% de la volaille nationale sont vendus. Certains milieux estiment à plusieurs milliards de dollars les pertes subies par la filière avicole égyptienne, non sans pointer du doigt les multinationales de l’industrie avicole à vouloir « éradiquer » les petits élevages, « sources du mal », selon eux. Par ailleurs, la Chine vient d’annoncer que son « vaccin humain contre la grippe aviaire », élaboré récemment, s’était révélé « sûr » et « efficace » lors de la deuxième phase d’essai clinique, selon l’agence Xinhua.
Ce vaccin a été développé par le fabricant chinois de vaccins Sinovac Biotech, qui est le premier à avoir développé le vaccin contre le SRAS, et par le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies. Zhang Jianshan, PDG adjoint de Sinovac Biotech, a indiqué que la deuxième phase d’essai clinique s’était déroulée de septembre à novembre 2007 auprès de 402 personnes âgées entre 18 et 60 ans, en conformité avec l’approbation de l’administration d’Etat de contrôle des aliments et des médicaments. Les résultats des tests, selon les autorités sanitaires de Pékin, ont montré que les caractéristiques majeures du vaccin remplissaient les standards internationaux. Aucune des personnes ayant subi les tests n’a présenté de réaction négative grave, « ce qui prouve que le vaccin est sûr », assure-t-on à Pékin.
Djamel Zerrouk
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