Cette formation entre également dans le cadre de la politique nationale visant l’amélioration de la prise en charge de la femme enceinte et le développement du dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus dans le cadre de la prévention.
Près de dix mille sages femmes à travers le territoire national assument également le rôle du gynécologue obstétricien et du pédiatre dans les régions où ces spécialistes font défaut.

Par ailleurs, le cancer du col de l’utérus touche 15/100000 habitants et concerne la tranche d’âge allant de 25 à 30 pour les premiers stades, et 39-40 ans pour les autres. Le taux d’atteinte pour les tranches d’age de plus de 50 ans est de 50 %.
Le cancer du col de l’utérus tue 4 femmes par jour en Algérie selon des statistiques hospitalières qui précisent que chaque année on enregistre 1600 nouveaux cas de cette pathologie qui dans 80 à 90 % des cas dépistée à un stade avancé. Le cancer du col de l’utérus vient en seconde place après le cancer du sein et en l’absence de structures spécialisées (seuls trois centres assurent le suivi des différents types de cancer), et en dépit du danger qu’elle fait peser sur la vie de la femme, cette pathologie ne bénéficie pas de la même qualité de prise en charge que les autres.

Les cas de cancer enregistrés annuellement dépassent largement ceux des maladies transmissibles réunies.