«Elle est due à l’obstruction périodique des voies respiratoires aériennes qui entraîne une interruption répétée de la respiration pendant le sommeil ; la respiration s’arrête en général lorsque la langue et/ou d’autres tissus à l’arrière de la gorge obstruent les voies aériennes» expliquera le professeur Douagui qui est, également, chef de service de pneumo-allergologie au CHU de Béni-Messous. En effet, le syndrome d’apnée du sommeil ne permet pas aux malades de profiter de leur nuit à cause des ronflements qui entrainent des apnées respiratoires avec comme conséquences un défaut d’oxygénation de tous les organes et en particulier l’appareil respiratoire, le cerveau et le cœur engendrant ainsi des séquelles fâcheuses sur le comportement journalier des personnes atteintes à titre d’exemple : la fatigue qui occasionne de nombreux accidents de la circulation et du travail. A cet effet, le spécialiste a souligné l’urgence de diagnostiquer ces malades pour leur proposer des thérapeutiques qui ont fait leur preuve dans le monde. Pour le professeur Douagui, il s’agit tout d’abord de faire le diagnostic par un examen de polygraphie ou une polysomnographie et soumettre le malade à un traitement spécialisé par la ventilation en pression positive continue. Il convient de noter que cette rencontre de spécialistes sera également l’occasion de débattre sur la problématique relative à la prise en charge des insuffisants respiratoires chroniques à domicile.