Le Snapsy explique sa décision de recourir à cette grève nationale par l'échec de toutes les tentatives de trouver une prise en charge à l'amiable des revendications des psychologues de la Santé publique. Le Snapsy regrette surtout le « non sérieux » de la tutelle quant à la prise en charge effective de la plateforme de revendication du 15 novembre 2005, et constate avec amertume et préoccupation le retard de la tutelle et de la Direction générale de la Fonction publique dans l'élaboration du statut particulier des psychologues. Il estime aussi inacceptable que « la nouvelle grille des salaires décidée par le gouvernement dans la plus grande opacité ne sera appliquée totalement qu'à partir de la date butoir ce qui ne règle pas les problèmes mais aggrave les tensions sociales surtout que cette augmentation salariale commence à se réduire comme peau de chagrin sous l'effet d'une inflation que rien ne semble arrêter...». Le syndicat dénonce, dans ce contexte, « la perte drastique du pouvoir d'achat » du fonctionnaire qui est en train « de disparaître en tant qu'être social devant les turbulences d'un système économique cruel et absurde ». A signaler que le bureau exécutif du Snapsy devra tenir une assemblée générale extraordinaire jeudi 17 janvier prochain pour prendre les «mesures qui s'imposent» et préparer sa grève nationale.

Par Sofiane M.