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Le quotidien d'Oran | Algérie | 29/12/2007
Ceci dit, après l'ouverture solennelle de ces journées tenues les mercredi et jeudi derniers à la salle de cinéma Afrique, les séances de la première journée ont principalement été marquées par l'intervention des professeurs venus de l'EHS Daksi pour parler de l'expérience de la transplantation rénale à Constantine. Les conférenciers qui ont traité d'un sujet préoccupant sont d'abord remontés à la première expérience de la transplantation rénale effectuée au CHU de Constantine en 1987, avant de signaler que la toute première expérience de ce genre en Algérie a été l'apanage du CHU Mustapha d'Alger qui a effectué sa première greffe en 1986. Depuis, le cheminement de cette expérience a quelque peu été semé d'embûches, ce qui a fait reléguer notre pays au bas de l'échelle des pays émergents dans l'acte de la transplantation rénale. Ceci dit, en dépit de cette baisse de régime constatée dans la greffe rénale en Algérie, il faut dire que l'activité de l'EHS Daksi a été relancée au deuxième semestre de l'année 2005. Depuis cette date, 14 insuffisants rénaux ont bénéficié d'une greffe rénale, alors que le 15ème malade va avoir son rein dans les tout prochains jours. Pour l'histoire, les présents dans la salle de cinéma où se tenaient ces journées ont bien applaudi le premier greffé de la wilaya de Jijel qui a été présenté à l'assistance.
Le greffé lui-même a avoué qu'il mène désormais une vie tout à fait normale, alors que ses médecins qui l'ont d'ailleurs accueilli à bras ouvert dans la salle ont indiqué que sa vie ne tient plus à aucune contrainte. Quant aux difficultés qui entravent encore l'opération de la transplantation rénale, elles restent liées à des considérations évidentes en rapport avec l'absence d'une législation permettant le prélèvement d'organes sur les morts encéphaliques. L'absence d'une culture de don est également évoquée comme un aspect négatif dans la quête de trouver le fameux organe à transplanter sur des malades souffrants des dures séances de dialyse et dont la prise en charge reste bien coûteuse aussi bien pour le malade que pour les organismes assureurs.
Les travaux de la deuxième journée de cette manifestation scientifique ont encore été rehaussés par des communications d'une excellente qualité données par des spécialistes sur des thèmes variés, telles les urgences hypertensives, ou encore la prise en charge de l'infarctus du myocarde à la phase aiguë. Le post-infarctus a également été traité par un cardiologue qui a soulevé un débat scientifique et médical de premier plan autour de son sujet. D'autres thèmes tout aussi importants que le nodule thyroïdien ou la prise en charge chirurgicale du goître nodulaire, ainsi que l'ira thérapie et l'anatomopathologie des cancers de la thyroïde ont aussi été abordés par des spécialistes ayant fait preuve d'une grande maîtrise des sujets qu'ils ont développés. L'urologie a été le dernier thème soulevé lors de cette deuxième journée avec des communications présentées par des spécialistes sur les tumeurs de la vessie, les cancers de la prostate et les urgences traumatologiques urologiques.
Par A. Zouikri
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