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El Moudjahid | Algérie | 15/12/2007
Dans son intervention portant sur les actualités du vaccin contre l’hémophilus
B, le professeur Philippe Reinert, membre du comité technique des vaccinations
en France, a affirmé que moins de 10% d’enfants à travers
le monde sont immunisés contre cette bactérie qui provoque la
mort de plus de trois millions d’enfants dans le monde.
«Ce vaccin qui est une révolution dans le domaine de la vaccination
infantile a prouvé son efficacité depuis son introduction en France
en 1990» soulignera le professeur Reinert, qui est également chef
de service à l’Hôpital intercommunal de Créteil et
d’ajouter que «les cas de méningites graves sont passés,
grâce au vaccin, de 1000 enfants atteints durant les années 90
contre seulement 50 cas enregistrés ces dernières années».
Il a, en outre, évoqué l’effet altruiste du vaccin qui a
le pouvoir de protéger l’enfant vacciné et son entourage.
«Les enfants vaccinés protégent ceux qui ne le sont pas notamment au niveau des maternités et des crèches» dira-t-il. Dans ce sens l’intervenant a estimé qu’environ 3 à 5% des enfants sont porteurs de cette maladie au niveau des crèches avec une forte prévalence de transmission. Certes, le vaccin coûte très cher, a-t-il indiqué, mais «il est plus avantageux» que le traitement médicamenteux à base d’antibiotiques. A cet effet, il a insisté sur le préventif au lieu du curatif l’introduction de ce vaccin, d’autant que l’hémophilus B peut entraîner de maladies invalidantes plus chers dans sa prise en charge. Par ailleurs, l’obésité infantile a été un des thèmes débattus lors de cette rencontre qui a regroupé plus de 800 pédiatres venus du territoire national. Selon les spécialistes et intervenants, cette pathologie est devenue en quelques décennies un problème de santé publique aussi bien dans les pays industrialisés ou ceux en voie de développement. Causé généralement par la sédentarité, les spécialiste ont relevé l’importance de surveiller notamment l’alimentation et la durée d’exposition de l’enfant devant la télévision qui ne doit pas dépassé les 2 heures par jours. Prise en charge du diabète de type I chez l’enfant, un autre thème d’une grande importance était au centre chaud des débats au cours de cette journée de pédiatrie.
A ce propos, les intervenants ont souligné l’importance de surveiller et d’encadrer, l’adolescent diabétique pour prévenir le développement de complications et dépister à temps les maladies associées car, pour les spécialistes, l’autocontrôle régulier de glycémie et l’ajustement des doses d’insuline avec un bon régime donne généralement de bons résultats.
Pour sa part, le professeur Bensenouci Abdellatif, président de la SAP et chef de service de pédiatrie au CHU de Beni Messous, a indiqué que cette rencontre, qui est annuelle, regroupe les pédiatres privés et publics venus de toutes les wilayas pour confronter leurs connaissances et échanger leurs expériences dans le domaine de la pédiatrie. Notons que la séance d’inauguration a été l’occasion d’honorer et féliciter le Professeur Mostefa Keddari, éminent pédiatre algérien qui vient d’être élu membre "correspondant étranger" à l’Académie nationale française de Médecine (Paris).
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