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El Watan | Algérie | 09/12/2007
Le renforcement de la formation et l’amélioration de la qualité de l’enseignement sont aujourd’hui indispensables, a-t-il souligné. « Il est nécessaire de former des toxicologues en nombre suffisant et les mettre en amont du risque. Les toxicologues ont pour rôle, justement, de prévenir ces risques. Outre le risque d’intoxication des personnes, les risques toxiques sur l’environnement sont aussi importants », a ajouté le Pr Reguabi en rappelant les effets nocifs des déchets industriels et produits chimiques sur l’environnement, lesquels, a-t-il souligné, « favorisent l’apparition de maladies graves chez les travailleurs, telles que le cancer, les troubles immunitaires et la stérilité. Plus de 500 000 tonnes de pesticides sont stockées dans les pays du Sud, y compris chez nous ». La fermeture des usines très polluantes doit se poursuivre, poursuit-il, d’autant que les risques sont incalculables pour la santé de l’homme et l’équilibre de l’environnement.
Il a plaidé, dans ce contexte, pour une réglementation plus sévère, interdisant l’utilisation des substances dangereuses et l’importation de l’amiante. « Il faut également, a-t-il ajouté, imposer aux industriels de procéder à la récupération de leurs déchets industriels. » Les spécialistes ont, durant ces deux jours, insisté sur la mise à niveau de la formation universitaire. Pour le Pr Rachida Merad, présidente de la Satox, la toxicologie intéresse tous les domaines de la société et cette rencontre, a-t-elle expliqué, vise à faire le point sur le plan de la formation et de la prise en charge des malades intoxiqués et des risques toxiques, afin de mettre en place des structures de contrôle. Elle a mis l’accent sur l’origine des intoxications où les médicaments viennent en tête avec plus de 5% des cas déclarés, suivies des intoxications par les pesticides (15%) et les produits ménagers (8%). Pour le Pr Alamir, directrice générale du Centre national de toxicologie (CNT) de Dély Ibrahim, seul un spécialiste en toxicologie est capable de détecter la menace ou la gravité de l’intoxication chez un patient.
Djamila Kourta
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