Ainsi, les spécialistes belges devront effecteur, en présence de leurs homologues algériens, quatre interventions chirurgicales par jour durant toute la durée de leur séjour, soit quarante opérations ; quarante petits cardiopathes seront, espérons-le, sauvés. Ces interventions permettront également aux médecins algériens de la clinique spécialisée de Bousmaïl de se familiariser et de maîtriser les techniques de pointe en cardiopathie qui «ne sont pas encore appliquées chez nous, notamment en ce qui concerne les petits poids, c’est-à-dire les nouveau-nés», précise le communiqué.

De plus, cette transmission de savoir-faire permettra d’écourter le temps d’attente des enfants souffrant de cardiopathie, et par-delà de réduire la facture de prise en charge à l’étranger, un des objectifs de la réforme hospitalière.

D’où le caractère important de cette mission, au demeurant louable à plus d’un titre, qui, précise le communiqué, sera certainement suivie par d’autres.
Pour rappel, environ 250 enfants algériens, de 0 à 18 ans, sont annuellement pris en charge par une équipe médico-chirurgicale de cardiologie pédiatrique et congénitale en vertu de la convention spécifique conclue entre l’hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola et la CNAS. Ladite prise en charge est variée. Elle va du suivi annuel de l’opération cardiaque en passant par diverses interventions plus au moins complexes.

Par Hocine Lamriben