Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
La nouvelle république | Algérie | 04/12/2007
Les causes de l’infertilité sont très variées. «Chez l’homme c’est généralement la mauvaise qualité des spermes qui sont en cause. Chez la femme par contre les troubles de l’ovulation, les infections et les retards de plus en plus de l’âge où elles procréent qui sont en cause.» Il existe diverses techniques de procréation médicalement assistée (PMA) telles que la fécondation in vitro, la stimulation ovarienne et la microinjection et ce, en fonction des troubles rencontrées. En Algérie, cette pratique est courante dans les différentes structures privées implantées à travers le pays. Les spécialistes algériens maîtrisent toutes les techniques. Les sept centres PMA que compte le pays enregistrent des taux de réussite qui dépassent les 33% ce qui correspond aux normes internationales. Les couples rencontrent d’énormes difficultés pour assurer leur prise en charge. L’acte médical n’est toujours pas remboursé par la Sécurité sociale.
«Le prix des traitements prescrits varie du simple au double», nous avouera le docteur Nedir. Il ajoute : «Nous avons entrepris des démarches auprès des laboratoires les invitant à faire des efforts sur les prix des médicaments. Seul Merck Serono a répondu favorablement à notre doléance et propose désormais un traitement complet (FERTI-KIT) a 40 000 DA. « Trois médicaments sont disponibles sur le marché algérien, il s’agit de deux produits recombinant le Purgeon (Organon) et le Gonal.F (Merck-Serono) dont l’ampoule de 75 unités est proposée respectivement à 3 500DA et 2000 DA ainsi qu’un urinaire purifié Menaupur (Ferring) à 1988 DA.
Pour ce dernier produit qui est extrait d’urines humaines, le prix est
relativement élevé et s’approche d’un produit recombinant
qui est plus sûr.
Les experts émettent des réserves quant à l’utilisation
des produits préparés à partir d’extrait d’urines
humaines. Selon eux, «le risque de transmission d’agents pathogènes
de nature connue ou inconnue ne peut être complètement écarté»,
en vertu du principe de précaution dont la résolution a été
approuvée par la Communauté européenne le 2 février
2000 à Bruxelles. Le docteur K. Elouahed, immunologiste installé
en France, affirmera : «Des avancées récentes en recherche
scientifique et médicale dans l’utilisation de médicaments
fabriqués à partir de l’urine humaine suggèrent fortement
que le risque de transmission de grave maladie ne peut être exclu.»
Le président de l’Association nationale des centres PMA nous promet des révélations dans sa communication portant sur l’éthique et la PMA qu’il a présenté le second jour du forum. Il soulignera que son association a pour objectif de promouvoir cette spécialité, la défense des droits des malades et de sensibiliser les pouvoirs publics en particulier le ministère de la Santé pour qu’il soit associé à toutes les décisions ayant trait à la PMA.
F. Nadjia
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.