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La nouvelle république | Algérie | 04/12/2007
Contrairement à ce que révèlent les chiffres, le directeur général du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques, M. Mohamed Benslimane Mansouri, a essayé de passer le message «tout va bien» en réitérant une fois de plus que tous les médicaments introduits en Algérie à travers les circuits réglementaires et officiels ne sont pas contrefaits. L’orateur, qui intervenait à l’occasion des travaux de la 18e Journée pharmaceutique nationale organisée à partir d’hier à l’hôtel El- Aurassi, conjointement avec la Société algérienne de pharmacie et le ministère de la Santé, a avancé qu’uniquement quelques cas de produits contrefaits ont été introduits par le bais du «cabas», c’est-à-dire, illégalement vers le territoire national.
De son côté, le docteur Gharbi Abdelaziz, directeur des Laboratoires de contrôle, a expliqué que leur tutelle est en train de mettre une réglementation équitable pour contrecarrer la contrefaçon, à travers, indique-t-il, l’instauration de nouveaux services au sein du laboratoire en question. En fait, il est question, selon la même source, de mettre en place un service spécialisé dans le contrôle de la matière première, et un service chargé des études de stabilité de médicaments, or, ce dernier prendra en charge l’étude de la durée de vie du médicament. En plus de ces deux services, notre interlocuteur parle d’introduction de la bioéquivalence, qui évalue si le médicament répond au princeps du générique ou non. Au point de vue des participants, lutter contre ce sérieux phénomène ne relève pas uniquement des prérogatives des services de la douane ou d’un département ministériel spécifique, mais, c’est un devoir que chacun doit accomplir.
C’est en adoptant le principe de l’ampleur que prend le phénomène de la contrefaçon dans les pays en voie de développement, à commencer par l’Algérie, que l’OMS a décidé de lancer des campagnes de lutte et de barrière contre ce phénomène. Pour rappel, d’importantes parties ont pris part à cette rencontre, à savoir, Rédha Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprises, des représentants du ministère du Commerce, la Direction des douanes algériennes. Cette rencontre qui prendra fin aujourd’hui, se penchera sur les conséquences économiques de la contrefaçon, la contrefaçon des médicaments, l’intervention des douanes en matière de lutte contre la contrefaçon, et la réglementation, qualité et contrefaçon.
Nouara N.-K.
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