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El Moudjahid | Algérie | 03/12/2007
Depuis la découverte en 1978 de la technique de bébés éprouvettes, la PMA, précise Mme Benkhelil, a été enrichie et améliorée, ce qui a permis de mettre au monde quelque 40.000 enfants annuellement dans le monde. Oscillant entre 8 et 10% dans le monde, la moyenne des couples en âge de procréation souffrant de stérilité est de 7% en Algérie, soit 300.000 couples, selon une enquête réalisée en 2002, ajoute Mme Benkhelil.
Pour sa part, M. Arada Moussa, président du Conseil national de la
déontologie médicale et recteur de la faculté de médecine
d’Alger a mis l’accent sur l’importance de la pratique de
cette nouvelle technique.
Il a, également, appelé les praticiens à respecter la vie
et la dignité humaines, précisant que les médecins se doivent
de mettre les couples au fait des risques de cette technique, tels le retard
mental et les handicaps psychomoteurs dont pourraient souffrir les nouveaux
nés.
Pour sa part, Mme Faiza Benmansour, conseillère au ministère
de la Justice et membre du conseil de la déontologie médicale
a mis l’accent sur le vide juridique concernant la définition des
droits et responsabilités de toutes les parties (couples et médecins).
Pour sa part, le président du Haut conseil islamique, Cheikh Bouamrane
a mis en garde contre certaines pratiques, soulignant dans ce sens et en premier
lieu la nécessité de respecter le principe fondamental qu’est
la protection de la santé de la génitrice et de l’enfant
et d’éviter la manipulation des lois nationales et bioéthiques.
"L’Algérie est un Etat musulman et sunnite, et le respect
de la culture sociale prévalant s’impose", a-t-il martelé,
appelant à "adapter les recherches scientifiques dans ce domaine
avec cette culture".
Pour sa part, le Dr Nadir Chérif, président de l’Association
nationale des centres de PMA, a indiqué que le ministère de tutelle,
en dépit des efforts consentis, n’a pas accordé l’intérêt
voulu à ces cliniques, comme il n’a pas procédé à
la commercialisation et à l’organisation des médicaments
imposés par les laboratoires, sachant que le coût de ces médicaments
est de loin hors de portée des couples.
Préconisant le remboursement d’une partie de ces médicaments par la CNAS, Dr Nadir Chérif a annoncé la disponibilité d’un laboratoire exerçant en Algérie à réduire les coûts de 90.000 à 40.000 DA, ce qui permettra, a-t-il estimé, un tant soit peu aux couples d’en bénéficier à moindre coût.
Il a précisé que le coût d’une opération
de PMA s’élève, actuellement, dans certaines cliniques à
140.000 DA.
Il a, par ailleurs, déploré les pratiques de certaines cliniques
qui appliquent des prix excessifs pouvant aller jusqu’à 220.000
DA par séance, appelant le ministère de tutelle à intervenir
pour mettre un terme à cette situation.
De son côté, le professeur Mohamed Zekrini, chef de service de gynécologie et d’obstétrique à l’hôpital Nafissa-Hamoud, a estimé que l’ouverture du secteur public à cette pratique en 2008 permettra de réduire le coût des soins à 1/10 par rapport au prix pratiqué par le secteur privé.
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