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El Moudjahid | Algérie | 02/12/2007
"Ils auront l’obligation d’homologuer les dispositifs médicaux et devront déposer un dossier pour vérifier la traçabilité et pour expertise économique, analytique (laboratoire national de contrôle) et clinique (ministère)", a-t-il avancé. Pour le président de la Société algérienne de pharmacie (SAP), M. Farid Benhamdine, il "n’existe pas de médicaments contrefaits en Algérie, tous les produits douteux sont introduits de façon illégale par des circuits détournés (cabas,...)".
Toutefois, ces produits, comme par exemple les patchs de nicotine vendus en officine mais non inclus dans la nomenclature des médicaments officielle, ne sont pas contrefaits, a-t-il ajouté, estimant que la contrefaçon concerne plus les pays très pauvres (manque de structures de contrôle) ou très riches (vente par Internet).
La contrefaçon n’est pas un "drame" en Algérie,
car il existe un respect »rigoureux" des responsabilités (médecin,
pharmacien, fabricant, commerçant, grossiste, ...), a-t-il encore expliqué.
Aux Etas-Unis, 40% des médicaments vendus sont contrefaits, selon Drug
and Food Administration, a-t-on indiqué lors de ces journées.
La représentante du ministère du Commerce, Mme Samia Kemali, a
estimé qu’il est plus judicieux de parler de médicaments
périmés introduits dans le pays que contrefaits.
Pour lutter contre la contrefaçon des médicaments, le Laboratoire national de contrôle (LNC) a crée trois nouveaux services, chargés du contrôle de la matière première, de l’étude de la stabilité du médicament (durée de vie) et de la bio équivalence, a affirmé le docteur Gherbi Abdelaziz du LNC.
Quand le médicament n’est pas conforme, cela ne veut pas dire qu’il est contrefait, a fait remarquer, pour sa part, le professeur Mansouri Mohamed, directeur du LNC. "La contrefaçon est un acte volontaire", a-t-il fait remarquer. L’Algérie "s’est équipée, petit à petit, pour lutter contre la contrefaçon des médicaments en mettant en place des techniques de contrôle du principe actif du médicament, objet de la contrefaçon", a-t-il indiqué. En outre, les pouvoirs publics ont mis en place une législation jugée sévère. Des peines d’emprisonnement entre 6 mois et 2 ans, et des amendes allant de 2,5 à 10 millions de dinars sont prévues par le code pénal.
La contrefaçon du médicament concerne aussi bien le produit
de marque que le générique et cible tous les médicaments
(antibiotiques, antituberculeux, antivih, corticoïdes, contraceptifs, produits
vétérinaires...), a-t-on relevé.
Plusieurs facteurs favorisent la prolifération de la contrefaçon,
dont la cherté des médicaments, l’absence de couverture
sociale ou incomplète, l’approvisionnement insuffisant ou irrégulier,
l’offre plus importante que la demande et la vente par Internet, ont estimé
des intervenants. Selon l’ OMS, 6% des médicaments vendus dans
le monde sont contrefaits et un médicament sur deux vendus par internet
est contrefait.
De l’avis des experts, les moyens de lutte passent nécessairement par la mise en place d’une réglementation "très stricte" de la mise sur le marché du médicament, l’encadrement rigoureux des conditions de distribution, les conditions de délivrance des médicaments par le médecin au patient, le contrôle par les structures concernées (police, douanes, gendarmerie, ministères) et enfin la coopération internationale.
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