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Le quotidien d'Oran | Algérie | 05/12/2007
Une communication qui a été fort suivie fut celle traitant des syndromes coronariens aigus et la manière de les reconnaître et de les prendre en charge. Pour la deuxième journée, le diagnostic et le traitement de la mucoviscidose, de la pneumopathie interstitielle, les systèmes d'inhalation chez le nourrisson et l'enfant ont été les thèmes traités durant la matinée alors que l'après-midi a été consacrée aux différentes sortes de vertiges, à leurs causes et à leurs pronostics et traitements. Toujours durant l'après-midi du deuxième jour, c'est la gestion moderne des établissements hospitaliers qui a été décortiquée, «auscultée», des expériences françaises débattues et des propositions faites. En effet, de la bonne gouvernance d'un établissement hospitalier dépend en premier lieu la qualité des soins qui y sont dispensés. Ce sont surtout des gestionnaires des hôpitaux marseillais qui sont venus faire connaître les méthodes de gestions modernes qu'ils ont préconisées pour valoriser au maximum les potentialités dont dispose l'établissement hospitalier et éviter aussi bien la mauvaise qualité que l'abus.
C'est la création de pools spécialisés qui a été choisie par ces gestionnaires pour ce faire. Ils sont au nombre de 44 pour les hôpitaux marseillais, allant de celui de médecine générale à celui de gynécologie obstétrique, d'endocrinologie, de chirurgie générale, en passant par les autres spécialités médicales comme l'imagerie ou encore les différentes urgences médicales. Ces pools ont une gestion décentralisée, ce qui les oblige à rechercher avant tout la rentabilité, non pas en termes financiers, mais plutôt en termes scientifiques et médicaux. L'obligation de résultat par une contractualisation interne a augmenté la qualité tout en minimisant les abus et l'utilisation irrationnelle des moyens humains et matériels des hôpitaux. D'ailleurs, M. Zebbar, le directeur général du CHU de Blida s'est dit fort intéressé par cette expérience française et souhaite vivement pouvoir l'appliquer en Algérie. En outre, comme l'a expliqué M. P. Fuentes, il convient de faire participer les médecins et spécialistes à la gestion directe des établissements hospitaliers afin de les rentabiliser et d'éviter toutes sortes de gaspillages. Enfin et pour la troisième journée, c'est la transplantation hépatique et ses implications déontologiques, religieuses, financières et humaines qui ont été débattues et traitées par des intervenants des CHU de Blida, Alger, Paris et Rennes.
La différence entre donneur vivant et donneur cadavérique ainsi que d'autres aspects de ces implantations ont été débattues fort passionnément par les présents. Une autre forme de transplantation a été discutée durant l'après-midi, c'est la transplantation rénale qui est pratiquée régulièrement au CHU de Blida où, pour l'année en cours (2007), 11 greffes ont déjà été réalisées et 7 autres le seront au courant du mois de décembre. Pour la greffe de la cornée, 30 ont été faites durant cette année et 10, cette fois, par une équipe de médecins du CHU de Blida seulement, seront réalisés incessamment.
Les derniers thèmes débattus ont été les tumeurs osseuses malignes primitives, ses aspects cliniques, le traitement des TOMP, les traitements ainsi que les allogreffes osseuses. Enfin, et en marge de ces rencontres, nous apprenons que le comité présidé par le ministre de la Santé, chargé d'étudier la nomenclature des actes médicaux vient de terminer ses travaux et les a remis à la commission interministérielle, alors que le deuxième comité, présidé par le ministre du Travail et chargée de proposer la nouvelle tarification des actes médicaux présentera ses conclusions dans les prochaines semaines. Cette nouvelle tarification sera prise en charge aussi bien pour la budgétisation des établissements hospitaliers que pour les remboursements des frais médicaux.
Une autre bonne nouvelle, mais cette fois pour les malades qui souffrent du coeur sujets à des accidents cardio-vasculaires, un numéro vert est mis à la disposition des médecins généralistes et des médecins des polycliniques, pour une «auscultation» à distance par les spécialistes en cardiologie, se trouvant au niveau du CHU. Ceci permettra au médecin généraliste de prodiguer les premiers soins en cardiologie en connaissance de cause et avec l'aide et l'appui d'un spécialiste, ce qui évitera de déplacer le malade, ce qui pourrait lui être fatal.
Par Tahar Mansour
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