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Le quotidien d'Oran | Algérie | 05/12/2007
Contactés par nos soins, le directeur général du centre hospitalier universitaire Benbadis parle de rumeurs infondées et alarmistes même s'il reconnaît que le produit de base de certains gestes opératoires n'existe pas en quantité suffisante. En fait, il s'agit du protoxyde d'azote, un gaz mis en vente par l'entreprise nationale des gaz industriels. Le docteur Zermane Salim ne veut pas parler de la production de l'ENGI mais tient à préciser que ce produit, qui en réalité n'est pas un anesthésiant, existe bel et bien au CHU mais le stock actuel - au demeurant insuffisant - est géré de façon très rationnelle, à la limite de la parcimonie pour éviter précisément une rupture totale des stocks. Voilà donc ce qui explique l'ajournement des interventions chirurgicales de dizaines de malades considérés par des spécialistes et différents chefs de service comme des cas ne faisant pas partie des prises en charge d'urgence.
Notre interlocuteur veut rassurer les malades qui ont été priés de rentrer chez eux. Ce sont, précise le DG du CHU, pour la quasi-totalité des cas qui ne relèvent pas de l'extrême urgence. Des calculs, soulignera-t-il, décelés dans des vésicules biliaires, qui ont attendu vingt ans, peuvent attendre encore quelques semaines pour leur prise en charge. Ce n'est pas le cas pour certaines pathologies comme au niveau de la gynécologie, de l'ORL, d'une appendicite ou d'une occlusion intestinale, d'une extraction d'un corps étranger où toutes ces pathologies doivent être prises en charge de toute urgence. Dans ces cas précis, le produit dit protoxyde d'azote sera utilisé dans les proportions normales.
Au sujet de tous les actes chirurgicaux, le docteur Zermane précise que ces derniers doivent être scindés en deux parties bien distinctes, les opérations dites à chaud et les opérations dites à froid qui peuvent être retardées sans pour autant mettre en péril la vie des patients. Ces derniers peuvent être sûrs qu'ils ont été inscrits sur les registres du CHU et que des convocations personnalisées leur parviendront le plus normalement du monde pour une prise en charge complète et efficace.
Par Rahmani Aziz
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