Notons que l'Office national des statistiques révèle que seuls 15 % de la population savent comment se prémunir contre cette maladie.

En outre, le manque de structures spécialisées dans la prise en charge des personnes vivant avec le virus, ajouté au problème récurent de l'ignorance de certaines victimes de leur sérologie n'augurent pas une évolution. A Oran, selon des sources proches du CHUO qui prend en charge tous les sidéens de la région Ouest, au moins 150 cas (la majorité des séropositifs) sont détectés chaque année. Les femmes sont les plus exposées à ce virus dont l'âge a baissé cette année à 15 ans (l'âge d'une adolescente porteuse du virus), affirment nos sources.

Par J. Boukraâ