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Le quotidien d'Oran | Algérie | 29/11/2007
Entre autres objectifs, affirme le directeur de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière de la wilaya, «nous cherchons à mettre en place une nouvelle organisation du travail. Notre but est de faire en sorte que les polycliniques restent ouvertes jusqu'à 20 heures, quel que soit l'endroit où elles sont implantées. Nous commencerons par la commune de Constantine et élargirons, au fur et à mesure, cette organisation aux autres communes. Nous voulons faire un forcing pour assurer une couverture totale de la population. Dans cette perspective, il faut reconnaître que ce n'est pas les projets qui manquent. Nos services s'apprêtent à réceptionner deux nouvelles polycliniques, l'une privée est implantée à la cité Boussouf, son inauguration est prévue pour fin décembre, et l'autre du secteur public à la cité Boumerzoug et sera réceptionnée à la fin du mois de janvier 2008.
Ces deux nouvelles structures seront suivies par deux autres à Aïn-Smara et Sissaoui». Une fois en activité, ces deux structures, selon le DSP, assureront les normes fixées par le ministère de tutelle, à savoir une polyclinique pour 25.000 habitants. «Le ministère et la wilaya ont accordé au secteur de la santé dans notre wilaya, tous les moyens demandés pour atteindre cet objectif. Nous devons tout faire, de notre côté, pour honorer ce ratio !»
En matière d'équipement, les nouvelles structures bénéficieront du must de la technologie moderne. Ainsi, selon le DSP, chaque polyclinique sera équipée de l'imagerie médicale, de l'échographie, d'un fauteuil dentaire et d'un laboratoire, et les citoyens de la commune n'auront plus à se diriger vers les hôpitaux pour recevoir les soins de base, la prévention, la protection infantile et la vaccination. Bien entendu, chaque structure sera dotée du personnel médical nécessaire à son fonctionnement : médecins généralistes, techniciens supérieurs de la santé, infirmiers diplômés d'Etat, chacun dans sa spécialité et, en plus, il y aura une activité des spécialistes qui viendront de l'hôpital pour faire des consultations tous les matins. Une polyclinique comprend 10 médecins généralistes, 15 infirmier(e)s et 10 agents pour le personnel de soutien.
La DSP de Constantine, mène, à l'heure actuelle, un autre programme d'équipement qui se traduira par la création de deux centres intermédiaires de soins pour toxicomanes, l'un dans la commune du Khroub et l'autre à Zouaghi, qui seront destinés à la prise en charge de cette catégorie, et d'un centre régional de transfusion sanguine qui va être implanté à la nouvelle ville Ali Mendjeli.
D'autre part, et en plus de tout l'effort qui se fait au niveau du Centre Hospitalo-Universitaire et des Etablissements Hospitaliers de Santé, la DSP pilote un programme de réhabilitation des structures qui existent allant de l'étanchéité jusqu'à l'humanisation des structures d'accueil des malades. L'effort consiste à consacrer, progressivement, la wilaya de Constantine comme un pôle de santé pour toute la région Est, et même à l'échelle du pays, et les choses qui se font dans ce sens ne peuvent que conforter cette vocation. Dans ce sens, le DSP rappellera, à l'occasion, les nombreuses «premières» réalisées par le secteur de la santé à Constantine dans les domaines sensibles des greffes rénales (9 opérations cette année), des implants cochléaires (3 opérations menées et une dizaine sont programmées d'ici la fin de l'année en plus d'une série d'autres prévues pour l'année prochaine), des pontages coronariens qui se font au niveau de l'hôpital Erriad (une trentaine dont 10 dits double pontage) alors qu'auparavant cette opération se faisait généralement en France. Tout ce programme, apprend-on, rentre dans le cadre de l'effort du ministère de la Santé pour réduire les frais générés par les transferts pour soins à l'étranger. «Il y a un effort important de l'Etat pour réduire cette facture, assure-t-on, et Constantine s'attelle à honorer ses engagements vis-à-vis de la tutelle en matière de greffe rénale, d'implant cochléaire et de chirurgie interventionnelle cardiaque (opérations à coeur ouvert), etc.».
Par A. Mallem
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