Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé, elle provoque annuellement la mort de 5 millions de personnes. Dans les approches des intervenants et dans les débats, tout paraissait avoir été construit du sommet pour descendre vers la base de la pratique sur le terrain. L’information sur la BPCO et l’asthme, diffusée par Novartis 3e groupe pharmaceutique mondial et n°1 dans la recherche, développée par les chercheurs, répétée par les praticiens et relayée par les différentes revues médicales et scientifiques ainsi que les médias, est arrivée à court-circuiter les échelons intermédiaires. Aujourd’hui, elle est une relation directe entre le praticien et son patient. Dans les propos des Pr Benali également doyen de la faculté de médecine de Annaba et de Baough du CHU Beni Messous ou dans ceux des Dr Belaïd, Ckerkaski, Attoui et Mahsas, il y avait comme un air de cohérence.

Malgré quelques remous dans la prise en charge des patients atteints d’asthme et l’inexistence d’un turnover des phtisiologues dans les hôpitaux algériens, la machine médicale spécialisée des maladies respiratoires obstructives tourne bien. En décidant de la stimuler par la communication sous forme de symposium, les laboratoires Novartis construisent un fonds qui loin d’être doctrinal, offrent de réelles perspectives de soins efficaces de cette maladie. Il ne peut en être autrement car, à cette rencontre de Annaba le savoir-faire médical des praticiens a été largement mis en relief. Dans cette rencontre, on s’est abstenu de fustiger l’essoufflement des structures de la santé publique et la routine qui les caractérisent en matière de prévention des maladies respiratoires. On a aussi parlé de tabagisme comme étant un principal facteur des maladies respiratoires ainsi que de la thérapie à appliquer avec ou sans médicaments.

A. Djabali