Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Watan | Algérie | 26/11/2007
Ou bien à la mise en cause de la conformité des entreprises algériennes de médicaments qui « ne peuvent pas servir, selon eux, à une industrie de base et performante ». D’ailleurs, c’est ce qui constitue la pomme de discorde entre les deux parties. Ces trois principaux points figurent à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui. Un ordre du jour qui n’est pas du goût des opérateurs économiques algériens, en l’occurrence le groupe Saidal, le syndicat algérien de l’industrie pharmaceutique (SAIP) et l’Union nationale des opérateurs en pharmacie (UNOP) qui ont, par contre, le souci de débattre des conditions de développement de la production nationale par des mesures de protection et le renforcement de la formation avec bien sûr le transfert des technologies. Comme cela est le cas dans les pays voisins, à savoir le Maroc et la Tunisie. Cette rencontre, organisée par le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, intervient après celle organisée le 22 octobre à Paris, mais sans la partie algérienne.
« Une rencontre qui s’est soldée par un échec », fait-on remarquer. La situation semble ainsi compliquée puisque les deux parties défendent deux approches diamétralement opposées par rapport à la promotion et au développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie. Les investisseurs français ne semblent pas céder sur le principe de la facilitation des conditions d’investissements, alors que le code des investissements est très attractif, s’accordent à dire les spécialistes. Les Français conditionnent leurs engagements d’investissements, rappelons-le, par « l’amélioration de la visibilité de l’environnement économique, juridique et administratif du médicament ». L’extension du délai du brevet pouvant aller de cinq à dix ans, une des exigences des opérateurs français, constitue aussi une contrainte à la politique algérienne du médicament. Celle notamment relative à la promotion et à la consommation du générique. « Une condition qui va à l’encontre des orientations des hautes autorités du pays concernant la production du générique et sa consommation », signale-t-on.
Le texte de loi pour la protection des données pose également de sérieux problèmes à la prescription de certains génériques et pour certaines indications. A noter qu’une réunion préparatoire s’est tenue samedi dernier entre les représentants des opérateurs algériens avec le ministère de la Santé et celui du Travail pour mieux défendre leur approche lors de la réunion d’aujourd’hui. Prendront part à cette rencontre du côté français, des représentants de la mission économique de l’ambassade de France en Algérie et du syndicat français des entreprises du médicament (LEEM). A rappeler, le comité a pour mission de chapeauter et d’aider à la réalisation des projets industriels dans le domaine du médicament à travers le soutien des deux gouvernements.
Djamila Kourta
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.