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El Moudjahid | Algérie | 14/04/2006
La prédominance féminine est claire, a-t-il dit, en précisant que 4 femmes souffrent de cette pathologie contre un homme. Le ballonnement abdominal et/ou la douleur abdominale et la constipation constituent les principaux symptômes de cette pathologie, a-t-il expliqué.
Pour le professeur Boucekcine Tadjedine, chef de service de gastro-entérologie au CHU Mustapha-Pacha, initiateur de cette journée de formation au profit surtout des médecins généralistes, la fréquence de cette maladie au sein de la population est relativement faible. Contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, "le SII touche à peine 1,6 % de la population algérienne", a-t-il avancé en comparaison à d’autres pays dont la prévalence est plus élevée (4 %).
Toutefois, ont précisé des praticiens dans leurs communications sur le sujet, le caractère multifactoriel de cette pathologie explique la difficulté de sa prise en charge aussi bien par le médecin généraliste qu’au sein d’un service spécialisé.
En effet, plusieurs facteurs peuvent interférer dans cette pathologie, tels que des anomalies sensitives, motrices et troubles de la personnalité. L’expression des symptômes de cette pathologie est souvent déclenchée par le stress, l’anxiété, l’infection ou dépression masquée, etc. "Le diagnostic du syndrome de l’intestin irritable reste clinique et multidisciplinaire", ont-ils encore noté.
C’est pourquoi, expliquent ces praticiens, la prise en charge thérapeutique, longue et difficile, doit se baser sur deux volets : psychologique et le traitement médicamenteux pour soulager les symptômes. Les deux autres motifs de consultation sont la dyspepsie fonctionnelle (la mauvaise digestion et la lourdeur de l’estomac) et le reflux gastro-œsophagien, (brûlures d’estomac).
A propos des cas de cancer en gastro-entérologie, le Dr. Layaïda a expliqué qu’en règle générale, le cancer est diagnostiqué "trop tardivement". "A ce stade, le gastro-entérologue n’est plus d’aucun apport au malade", a-t-il dit, en précisant que les patients refusent, dès l’apparition des premiers symptômes de la maladie, de consulter le spécialiste. "Souvent, ils refusent, par pudeur, de faire les examens d’exploration, comme la coloscopie, rectoscopie", a-t-il ajouté, tout en fustigeant au passage l’absence d’information de proximité au profit de la population.
"Il faut informer la population sur les symptômes révélateurs de l’existence d’un cancer, comme les saignements, l’anémie, les crises hémorroïdaires, etc.", a-t-il encore affirmé.
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