Dans son exposé, le Dr Nabil Chaoui, après avoir rappelé la baisse importante de la mortalité infantile en Algérie, qui est actuellement de 30,4 pour 1000 contre 200 pour 1000 en 1962, a mis en exergue les excellents résultats obtenus dans le domaine de la vaccination “Le programme national de vaccination fonctionne bien” a-t-il relevé tout en rappelant l’introduction du vaccin anti-hépatite B dans le programme depuis 2003. Le conférencier, a, par ailleurs, indiqué que la poliomyélite a été “totalement éradiquée’’, ajoutant d’autre part, que “depuis 1997, il n’y a eu aucun décès du à la rougeole”.
De son côté, le Dr Bennaceur a axé son intervention sur la fièvre, “un symptôme très important” et “motif de consultation en pédiatrie”, soulignant que le médecin “doit choisir un médicament antipyrétique en fonction des contre-indications”. “Il ne faut pas chercher à faire baisser la fièvre brutalement mais progressivement”, a-t-elle recommandé, affirmant l’impératif de chercher la cause de la fièvre en évitant les médicaments “qui peuvent paraître anodins”.
Le Dr Réda Mohamed Assari qui a abordé le thème “test de diagnostic rapide et angines à streptocoques beta hémolytique”, a relevé que le risque de RAA (rhumatisme articulaire aigu) est de 1 à 3% en cas d’angine non traitée. “Il y a un déclin du RAA grâce au programme de lutte contre cette infection mis en place par le ministère de la Santé’’, a-t-il dit. Il a également reconnu que le taux du RAA qui était de 36 pour 1000 en 1978 (pour la tranche d’âge 6 à 15 ans) a été réduit jusqu’à 2,3 pour 1000 (4 à 19 ans) en 2004. Cette ‘’très nette diminution’’ du RAA, a-t-il expliqué, est due à l’amélioration des conditions socio-économiques et sanitaires et à une large prescription des antibiotiques.
Le conférencier n’a pas manqué, par ailleurs, de souligner l’importance du diagnostic rapide, un test permettant, a-t-il dit, de “réduire la prescription des antibiotiques”.