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Le jeune indépendant | Algérie | 15/11/2007
D’éminents professeurs à l’image d’Arezki,
Guerbas, Aït Kaci, Messaoudi et Abada ont éclairé les participants,
notamment les praticiens de la région et les étudiants en médecine
sur les procédés à suivre dans le traitement de ces maladies.
Les chiffres donnés par les organisateurs indiquent que les maladies
neurologiques deviennent de plus en plus fréquentes en Algérie.
En effet, le nombre de personnes qui souffrent d’épilepsie à
travers le pays avoisine 300 000, tandis que 100 000 autres vivent avec la maladie
d’Alzheimer, 50 sont des parkinsoniens, 10 000 ont la sclérose
en plaques et 40 000 souffrant de myopathies.
L’Algérie enregistre également près de 60 000 nouveaux accidents vasculaires cérébraux par an. Une situation qui nécessite une réflexion profonde et une mise en place de mécanismes fonctionnels qui permettront de prendre en charge ces affections méconnues par les la majorité des Algériens, expliquent encore les organisateurs.
Création de la première unité antidouleur
C’est à l’occasion de ces journées qu’on a annoncé la création de la première unité antidouleur en Algérie qui sera basée à Draâ Ben Khedda, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les travaux de réalisation de cette unité démarreront en 2008 et l’enveloppe financière qui lui a été réservée est estimée à 10 milliards de centimes.
Une importance particulière est accordée à la maladie
de la sclérose en plaques qui connaît une large propagation au
cours de ces dernières années aux pays du Maghreb, dont l’Algérie
et spécifiquement en Kabylie, nous précise un spécialiste.
En outre, les maladies rares touchent 15 000 personnes en Algérie. Les
scientifiques estiment qu’il existe actuellement entre 6 000 et 8 000
maladies rares. Au cours de l’année 2007, le ministère de
la Santé a débloqué un budget de 2 milliards de dinars
destinés à la prise en charge de ces pathologies.
Au cours de la première journée, les intervenants ont traité du grand mal d’épilepsie, son traitement et les effets indésirables des antiépileptiques, ainsi que de la prise en charge de l’infarctus cérébral, la prévention des AVC, la myasthénie, la prise en charge des maladies neuromusculaires, les encéphalites et les troubles de comportements chez les malades d’Alzheimer et de Parkinson.
Les travaux se poursuivront aujourd’hui avec des communications qui porteront essentiellement sur les douleurs neuropathiques et la sclérose en plaques. A. D.
Par A. Drifa
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