La dermatite atopique, maladie douloureuse qui touche aussi bien les hommes que les femmes de tous âges, même les nourrissons "nécessite une prise en charge longue et donc un traitement coûteux", a expliqué le Pr. Benkaïdali. Le principal signe clinique de cette pathologie qui affecte 1 à 2 % de la population, selon l'orateur, est la sécheresse de la peau. Héréditaire et génétique, elle est plus fréquente dans les pays du Nord.

"L'excès d'hygiène peut être à l'origine de cette pathologie", a-t-il dit, en appelant à une hygiène de vie équilibrée. Le deuxième thème développé à cette rencontre porte sur l'utilisation des immunosuppresseurs en dermatologie. Ces médicaments très sensibles utilisés notamment en oncologie (cancer cutané) et dans les greffes d'organes sont indiqués pour augmenter les moyens de défenses de l'organisme du patient.

"La manipulation de ces médicaments sensibles est difficile et nécessite une qualification. Seul un médecin est susceptible de l'administrer au patient", a expliqué le Pr. Benkaïdali, en mettant en garde contre leur utilisation par un personnel non qualifié.
Ce traitement recommandé pour des cas de pelades graves, psoriasis notamment, ne peut être manipulé qu'en milieu hospitalier, car ses effets secondaires peuvent être graves, a-t-il averti.

Le congrès se penchera également sur la maladie des tissus élastiques qui affecte les articulations et les vaisseaux. La progression de cette maladie rare qui touche tous les âges et sexes, peut être stoppée à temps mais "faudrait-il que les malades consultent à temps le médecin", a-t-il dit.