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El Moudjahid | Algérie | 07/11/2007
Le médecin-chef du service des maladies infectieuses du CHU, qui avait
auparavant souligné que l’hépatite virale ''C'' gagne en
ampleur à l’échelle mondiale et nationale et constitue,
aujourd’hui en Algérie, une priorité de santé publique.
Cette affection asymptomatique, c'est-à-dire qui ne présente pas
de symptômes apparents et révélateurs, évolue «lentement
et silencieusement » sur une durée qui peut atteindre une vingtaine
d’années au bout desquelles «elle peut se transformer, si
elle n’est pas traitée, en cirrhose ou en cancer de foie »,
a précisé ce praticien, insistant sur «l’importance
de la prévention et du diagnostic précoce ». Le traitement
en progression de l’hépatite « C », dont le vaccin
n’est pas encore disponible de par le monde, s’étale sur
une période de six mois et coûte quelque 2 millions de dinars en
moyenne et par malade.
Un coût ''totalement prise en charge par l’Etat'', a affirmé
de son côté le Pr. Ahmed Gaci, spécialiste en maladies infectieuses
au CHU de Constantine.
Pour ce qui est de l’hépatite B (VHB), il existe bien un vaccin que l’Etat a introduit dans le programme national régulier de vaccination, néanmoins, il est noté ''l’absence d’un traitement standard et d’une codification du virus à même de guérir l’infection chez les sujets porteurs'', a encore ajouté le même spécialiste.
Pour sa part, l’épidémiologiste français, le Dr.
Bernard Larouze, directeur de recherche à l’hôpital Saint-Antoine
de Paris, devait axer sa communication sur l’évolution de l’hépatite
« C » dans les pays Méditerranéens.
Il a notamment mis l’accent sur l’intérêt que revêt
la prévention qui nécessite une « attention particulière
» et une analyse systématique des collectes de sang auprès
des donneurs afin de dépister et découvrir à temps les
éventuels cas à même de constituer une contamination lors
d’une opération de transfusion sanguine.
Cet expert français a souligné que l'étude qu'il a dirigé
en Algérie a révélé que 0,4% de donneurs de sang
se sont avérés positifs, donc contaminants, ce qui rend indispensable
l’analyse régulière, par les structures spécialisées
des prélèvements des donneurs.
Le Dr Larouze a précisé à l’APS que l’Algérie,
au même titre que le Maroc, la Tunisie, la Turquie et la Palestine, vient
loin derrière l’Egypte où le taux de contamination par transfusions
et dons de sang est estimé à plus de 17%. Cette rencontre scientifique
devait également donner lieu à d’autres conférences,
dont celle du Dr. Vincent Thibault du laboratoire de virologie du groupe hospitalier
de la Pitié-Salpêtrière (Paris) sur «les avantages
et les limites des tests virologiques pour le diagnostic et le suivi des hépatites
’’B’’.
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