Pour ce qui est de la tuberculose la prévalence est de 0,85 pour 1.000 habitants, à Oran, soit le taux le plus élevé du pays, selon l'un des spécialistes qui ont animé ces journées.

A noter 1.040 cas de tuberculose ont été enregistrés, l'année dernière, à Oran. Cette maladie est liée à la pauvreté, à la sous-alimentation, à l'exode rural, à la déficience du système immunitaire et au manque d'hygiène, entre autres. Un tuberculeux normal peut devenir tuberculeux résistant si l'association des antibiotiques n'est pas prise en compte dans le traitement. Ces tuberculeux résistants nécessitent un traitement de troisième ligne qui dure 21 mois, coûteux (160.000 DA) et pas très efficace, tandis qu'un traitement de tuberculose normale ne dépasse pas les 2.100 DA.

Les ruptures fréquentes du stock des antituberculeux et des réactifs ont conduit à la progression du nombre de cas de tuberculose à Oran, depuis 2003. D'autre part, l'asthme touche quelque 5% de la population oranaise avec des pics allant jusqu'à 15% dans les zones polluées comme Arzew et Aïn El-Bia. La proportion change aussi d'un quartier à un autre dans la même ville. Les statistiques font ressortir, également, que 30% des asthmatiques souffrent de rhinite. La prise en charge de 80% des cas dépend du créneau du médecin généraliste. Notons qu'une journée régionale sur la pneumologie à l'Ouest aura lieu le 13 du mois en cours.

Par J. Boukraâ