Avant-hier matin, le service d'urgence était complètement inondé alors que le corps médical aidait et assistait les agents chargés de nettoyer des lieux. On apprend, par ailleurs, que les responsables de l'hôpital ont procédé à la fermeture du bloc opératoire et que du matériel médical a été fortement touché par les eaux des inondations. Ceci démontre clairement la fragilité de cet établissement hospitalier face aux aléas climatiques et, par conséquent, relance le projet de réalisation d'un nouvel hôpital en dur qui mettra fin à la politique de replâtrage et aux interminables travaux de réhabilitation et d'aménagement qui ont prouvé leurs limites. Lors de notre virée dans cet établissement, au cours de la matinée de samedi, nous avions constaté que l'éclatement, il y environ un mois, de la canalisation principale d'évacuation des eaux pluviales du quartier de Boucherka a amplifié davantage les méfaits de ces inondations, qui, faut-il le souligner, ont fortement perturbé les services situés au rez-de-chaussé de l'hôpital. Ce dernier étant déjà confronté à de sérieux autres problèmes.

Par ailleurs, la gare routière Boughrira Alloua, située à la sortie ouest de Taher, a été totalement inaccessible, samedi, aux véhicules de voyageurs desservant les lignes de Jijel/ Tassoust, en raison de ces inondations. Celles-ci ont également provoqué de fréquentes coupures de courant électrique, notamment dans la commune de Chekfa et ses localités environnantes.

Par Bouhali M.C.