Actuellement, il existe un centre spécialisé dans ce domaine au niveau du service pneumo-allergologie à Beni-Messous, a précisé le Pr Douagui.
Il a souligné que ce programme nécessite "une prise en charge de tous les acteurs impliqués par ces pathologies prévalentes", ainsi que "la mise à la disposition des médecins allergologues et spécialistes d’organe des allergènes gnostiques et thérapeutiques pour le diagnostic, le traitement et la prévention des allergènes aux venins d’hyménoptères".

Pour ce qui est de la formation, il a été recommandé la mise en place, au niveau national, d’une formation médicale continue en direction des médecins généralistes et des spécialistes.
Le Pr Douagui a, dans ce contexte, déploré "l’absence de projection de recherche dans les hôpitaux, comme cela se fait dans les pays développés" et a appelé, à cet effet, "la création, dans les services hospitalo-universitaires ou les facultés de médecine, des laboratoires de recherche, notamment dans le domaine de l’allergologie".

En ce sens, les recommandations dans le domaine de la recherche, énoncent, selon le Pr Douagui, la mise en place d’enquêtes épidémiologiques pour situer l’ampleur du problème posé par ces allergies et les autres maladies allergiques comme les allergies alimentaires, médicamenteuses et l’asthme, tout en insistant sur les enquêtes portant sur les coûts de santé de ces pathologies.

Il a été, également, recommandé la mise en place de mécanismes juridiques et administratifs à même de favoriser, selon le Pr Douagui, l’accès aux soins des maladies allergiques chroniques pour les catégories sociales défavorisées dans le cadre, a-t-il dit, "d’une politique volontariste de solidarité nationale".
La conférence nationale de consensus sur le diagnostic, le traitement et la prévention des allergies aux venins d’hyménoptères qui s’est tenue à Alger pendant deux jours a réuni des praticiens de 17 wilayas du pays ainsi que des experts nationaux et internationaux.