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El Watan | Algérie | 28/10/2007
Les spécialistes venus de 18 pays méditerranéens, dont 600 spécialistes algériens, ont débattu aussi de l’ostéoporose qui touche les femmes en période de pré ménopause ou ménopausées, notamment à 65 ans et plus. Pour le Pr Ladjouz, cette maladie touche également des jeunes et des enfants longtemps soumis à une corticothérapie. Le rhumatisme est plus fréquent chez les hommes (25 à 30%), alors que l’arthrose, dont 3 millions d’Algériens sont atteints et touchant surtout les personnes âgées de 40 ans et plus, est plus répandue chez les femmes et peut développer des complications graves en l’absence de diagnostic précoce. Les douleurs associées au rhumatisme peuvent, aujourd’hui, être soulagées par de nombreux traitements, a-t-elle ajouté. Les plus connus sont les antalgiques, les anti-inflammatoires ou les infiltrations. Interrogé sur le recours à la mésothérapie utilisée par les rhumatologues, le Pr Ladjouz est peu enthousiaste. Elle juge que cette pratique n’est pas validée, ce qui rend son utilisation contraignante.
Selon elle, des complications peuvent survenir chez certains patients, notamment les diabétiques. « L’acupuncture apaise, d’une certaine manière, mais la mésothérapie est, à mon avis, du pipi de chat », a-t-elle indiqué en précisant que ces maladies, notamment l’arthrose, sont généralement traitées avec des anti-inflammatoires. « Cette pathologie, qui touche de nombreuses personnes, est comme les cheveux blancs, on ne peut que les teindre. » Partageant le même avis, le Pr Fellah Beloucif, rhumatologue et présidente de l’Association des rhumatologues privés, est catégorique : « En tant que rhumatologue, je suis contre la pratique de la mésothérapie dans le traitement de certaines maladies des articulations. Cette pratique n’est validée, à ce jour, par aucune étude scientifique internationale. Ce n’est pas une médecine objective. » Ce cocktail de médicaments, ajoute-t-elle, n’a pas d’égal devant la panoplie des traitements classiques qui sont aujourd’hui d’actualité. Concernant l’ostéoporose — ce mal silencieux — le Pr Fellah souligne qu’une fracture du poignet est un signe d’ostéoporose. Il a plaidé pour une meilleure coordination entre les spécialistes afin d’assurer une meilleure prise en charge, d’autant que le traitement de la douleur est à ses premiers balbutiements en Algérie.
Les centres de prise en charge sont en nombre insuffisant. Au niveau de la capitale, outre le centre antidouleur du Centre Pierre et Marie Curie, la clinique Arezki Khehal a mis en place, depuis l’année dernière, une unité antidouleur qui relève du service de médecine interne. L’équipe, constituée de généralistes et dirigée par un médecin spécialiste, assure la prise en charge des personnes âgées au niveau de la clinique et à domicile. Actuellement, souligne le Pr Brouri, chef de service de médecine interne dans cette clinique, 7 patients figurent parmi les malades pris en charge à domicile. Cette unité, opérationnelle depuis une année, souffre encore d’un manque de personnel, tels les psychologues et les kinésithérapeutes.
Djamila Kourta
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