"Deux années auparavant le service public était très limité, mais cela à changer", a-t-il dit rappelant que la wilaya de Batna "compte actuellement, à elle seule, 185 médecins spécialistes contre 126 en 2005". Le ministre a également précisé que le travail accompli durant ces deux dernières années, "représente le quart de ce qu’a été réalisé en 45 ans, soit environ 28% de ce qu’a été fait" depuis l’indépendance. Evoquant la situation des établissements hospitalo-universitaires dans la ville des Aurès, M. Louh a rappelé l’existence de 11 cliniques à travers les régions montagneuses et 5 autres polycliniques.

En ce qui concerne le taux des décès de femmes à l’accouchement au plan national, M. Tou a indiqué que 230 femmes sur 100.000 naissances trouvaient, en 1989, la mort contre 117 en 1999 pour atteindre 88,9 décès en 2007. Pour ce qui est du décès de nouveaux-nés, le ministre a relevé 44 décès sur 1.000 en 1999, pour que ce taux atteigne 24,7 cette année. Un taux qui reste "minime", selon lui, par rapport le monde africain, où il est enregistré, a-t-il dit, 169 cas de décès pour 1.000 naissances.