Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Moudjahid | Algérie | 20/10/2007
Dans sa communication sur la transition épidémiologique, le
directeur de la prévention au ministère de la Santé, M.
Ouahdi Mohamed, a relevé que les maladies transmissibles ont régressé
d"’une manière drastique", ajoutant que les maladies
lourdes et chroniques, tels le diabète, l’hypertension artérielle
(HTA), le cancer..."ont connu une nette progression".
Selon le bilan chiffré qu’il a présenté, il ressort
que 80% des causes des décès en 1971 étaient dues aux maladies
transmissibles, contre 15% aux maladies non transmissibles, tandis que pour
l’année 2005, il a été enregistré 30% pour
les maladies transmissibles et 60% pour les maladies non transmissibles.
M. Ouahidi a expliqué ces changements par la progression du programme
national de vaccination, l’évolution du cadre de vie et la prise
en charge médical, pour les cas de diminution, voire d’ "éradication"
de certaines maladies, comme le Choléra.
S’agissant des maladies non transmissibles (lourdes), il a affirmé
que le dépistage national et l’enquête nationale MICS3, réalisés
par le ministère pour l’année 2006, font ressortir un taux
de 10,5% de population atteinte de ces maladies, dont l’hypertension avec
un taux de 4,38% et le diabète avec 2,10%.
Toutefois, il a signalé que la prévalence de ces maladies est un phénomène mondial, lié, selon lui, aux changements intervenus dans le mode de vie, notamment le facteur de la nutrition et d’autres facteurs aggravants, tels le tabagisme, le manque d’activité physique et d’autres.
De son côté, un responsable de la Direction de la population du ministère, M. Fawzi Amokrane, a relevé dans sa communication sur la transition démographique en Algérie, que l’espérance de vie a évolué par rapport aux premières années de l’indépendance, pour passer de moins de 50 ans à plus de 70 ans pour les dernières années.
Il ressort, par ailleurs, du bilan qu’il a présenté que le taux de fécondité et de natalité ont régressé de 7, 8 enfants par femme au début des années 70 pour atteindre 2, 27 enfants par femme actuellement, justifiant ce constat par la régression du taux d’analphabétisme, l’amélioration du niveau d’instruction des femmes et la prise en charge de la santé maternelle et infantile et l’évolution de la contraception.
Le directeur des services de la santé, le Dr Rachid Bouakaz, a dans
un exposé sur la prise en charge épidémiologique, présenté
un état des lieux des structures de la santé en Algérie,
en indiquant que la mise en place de la nouvelle carte sanitaire, permettra
le renforcement des structures sanitaires de différents types, avec un
net intérêt pour la santé de proximité.
Il a également relevé le développement de l’implication
du secteur privé avec 286 cliniques privées pour l’année
2007, 5095 cabinets de spécialistes 5095 et 6205 cabinets de généralistes.
S’agissant du programme de développement du secteur, dans le but d’atteindre les objectifs du millénaire arrêtés par l’Organisation des Nations unis, le directeur des finances et moyens, M. Salaheddine Dahmoune, a mis en relief l’évolution de la participation de l’Etat dans le financement de ce secteur, atteignant, selon le bilan chiffré qu’il a présenté, 76,70% pour le projet de la loi des finances de 2008, contre 58% en 1999.
Pour la répartition de la dépense nationale de santé
(DNS), il a souligné que 42,08% proviennent du budget de l’Etat,
tandis que 28,04 de la Sécurité sociale.
Sur ce sujet, le ministre, M. Amar Tou, a indiqué que ce qui a été
réalisé en termes de nombre de lits, ces dernières années,
représente le quart de ce qui a été réalisé
en 46 ans, soit 15.500 lits, sans comptabiliser l’apport du privé.
A retenir…
K. H.
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.