En ce sens, il a révélé qu’une quarantaine de cas ont été déplorés en 2006, depuis l’ouverture du centre pneumo-allergologique à Beni-Mssous, dont 20 cas ont été enregistrés dans les wilayas du centre du pays et le reste dans les autres régions. A cet effet, le Pr Douagui a lancé un appel aux autorités pour "mettre à la disposition des établissement de Santé les allergènes de diagnostic et notamment les stylos d’adrénaline pour le traitement de choc, consécutivement à une piqûre de guêpe ou d’abeille", faisant remarquer qu’"sujet allergique tombe dans le coma s’il n’est pas traité dans l’immédiat". Il a relevé, à ce titre, que "le stylo d’adrénaline (appelé ana-help) n’est pas disponible en Algérie, alors qu’il en faut 400 à 500 à répartir à travers les établissements de la Santé publique".

Il a, aussi, souligné que l’Algérie consacre en moyenne 200 dollars annuellement par habitant en matière de couverture sanitaire contre 1.500 dollars en France et 4.500 aux Etats-unis d’Amérique. Au cours de cette conférence, qui réunit des médecins de 17 wilayas, il sera procédé, selon le Pr Douagui, à un état des lieux sur les problèmes des allergies d’hyménoptères, la formation des médecins participants afin qu’ils puissent prendre en charge les malades dans leurs régions respectives et enfin, diffuser les recommandations de la conférence à tous les médecins au niveau du territoire national. Par ailleurs, et tout en déplorant l’absence de laboratoires de recherches dans les hôpitaux et à la Faculté de médecine, M. Douagui a appelé à inclure, dans le cursus des étudiants en médecine, une formation sur les allergies aux hyménoptères. Enfin, il a plaidé pour la mise en place d’un programme national de formation continue "obligatoire" en faveur des médecins, lesquels doivent mettre à niveau leurs connaissances.