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Le quotidien d'Oran | Algérie | 22/10/2007
Qu'est-ce qui a donc pu motiver le revirement imprévisible du directeur de la Santé sachant que le lieu d'implantation de la pharmacie qui constitue le noeud du problème, n'a pas du tout changé ? De deux choses l’une : soit le candidat avait dès le départ raison et là on se demande pourquoi on l'a injustement empêché de faire son travail depuis le mois de février dernier, date à laquelle il a formulé sa demande, soit qu'il est dans ses torts et là, il n'a pas du tout le droit de bénéficier de l'agrément au risque de décrédibiliser une institution publique, démembrement de l'Etat, qui se voit ainsi éclaboussée d'une drôle de façon. En tout cas, la réaction du bureau de wilaya du SNAPO à cet imbroglio, n'a pas mis longtemps à se manifester. Dans une déclaration faite par M. Kourd Abdelouahab, président du bureau local, il ressort une résolution ferme de tout mettre en oeuvre pour empêcher que «l'illégalité ne soit érigée en règle.
La décision prise par le directeur de la Santé et de la Population ne s'appuie sur aucun fondement. La circulaire ministérielle n°05 du 5 novembre 2005 est très claire à ce propos: l'implantation de nouvelles pharmacies doit se faire dans les zones déshéritées ou enclavées afin de prendre en charge les difficultés que rencontrent les populations vivant dans les zones ou quartiers isolés ou excentrés. Or, l'officine Bouacha, objet de la controverse, est située dans le périmètre urbain, à la rue des Ecoles, précisément à des centaines de mètres loin de la cité périphérique Ghalloussi et qui plus est à moins de 220 m de la plus ancienne pharmacie de la ville de Souk Ahras. Il s'agit là d'un dépassement grave devant lequel nous n'allons pas nous taire. L'impair commis par le DSP est contraire à l'esprit et à la lettre de la circulaire référence. Il pénalise aussi bien les pharmaciens que les habitants de Ghalloussi qui demeurent toujours privés d'accès aux médicaments du fait de l'éloignement de la nouvelle pharmacie censée les soulager mais qui, en vérité, n'apportera pas les solutions escomptées.
Le bureau local du SNAPO envisage de passer à une autre vitesse dans les tout prochains jours pour se faire respecter en sa qualité de partenaire crédible et incontournable de la DSP qui aurait tendance à vouloir le réduire à une portion congrue. Une chose est cependant sûre: la polémique risque d'enfler et de nouveaux développements ne sont pas du tout à exclure. Un préavis de grève générale est même envisagé par le bureau de Souk Ahras si la DSP ne consentait pas à revoir sa copie dans le sens du respect de la légalité». Une menace qui ne semble pas perturber, outre mesure, le directeur de la Santé : «j'ai pris la décision d'accorder l'agrément à la pharmacie Bouacha après concertation avec les services techniques de la direction de l'Urbanisme et de la Construction (DUC) qui ont assuré que l'officine objet du litige est située à la cité Ghalloussi contrairement à nos certitudes de départ. Et c'est sur la base de ce nouvel élément que nous nous sommes décidés à donner notre avis favorable. Quant à la supposée marginalisation dont s'émeut le bureau du SNAPO, elle relève de l'utopie. Moi, je m'en tiens à la circulaire ministérielle qui donne au DSP la faculté d'apprécier seul ou, le cas échéant, avec les parties concernées, la décision d'ouvrir de nouvelles pharmacies».
Par A.Gatouchi
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