Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
Le quotidien d'Oran | Algérie | 21/10/2007
Pour rappel, l’Algérie avait refusé auparavant de systématiser le vaccin contre la méningite vu son coût excessif. Les services de santé en Algérie n’avaient pas jugé nécessaire d’introduire le vaccin contre la méningite, vu qu’il y avait d’autres priorités sanitaires, telle que la lutte contre la rougeole et le fait également que l’Algérie n’a pas enregistré de grandes épidémies de méningite, à l’exception de quelques cas diagnostiqués de temps à autres.
Pourquoi l’Algérie a-t-elle changé d’avis en introduisant le vaccin contre la méningite, un vaccin administré jusque-là, uniquement aux militaires ? La raison serait peut-être l’aisance financière que connaît notre pays notamment avec la hausse record du prix du pétrole. L’autre raison serait peut-être, les alertes lancées par l’Organisation mondiale de la santé. Cette dernière craint les pires épidémies de méningite de la décennie. Les services de l’OMS ont précisé que 80 millions de personnes, dans les 21 pays africains, pourraient avoir besoin de se faire vacciner cette année. C’est d’ailleurs ce qu’a indiqué l’OMS au cours d’une réunion d’urgence convoquée à Ouagadougou, la capitale du Burkina-Faso. L’Organisation mondiale de la santé avait aussi indiqué dans son dernier rapport que pour la 1ère et la 8ème semaine de l’année 2007, 5.191 cas de méningites dont 593 décès ont été enregistrés en Algérie, Bénin, Burkina-Faso, Cap-vert, Côte d’Ivoire, Ghana, Libéria, Niger, Sénégal, Sierre Leone et Togo.
En plus de l’annonce de la mesure d’introduire le vaccin contre la méningite dans le calendrier vaccinal, le ministre a, dans son intervention, résumé les grands chantiers de la santé et les perspectives de son secteur.
Amar Tou a précisé que la politique de la santé repose actuellement sur trois principaux éléments (le financement, les structures et la formation). Dans ce sens, il a annoncé la réalisation de trois grands hôpitaux d’une capacité de 240 lits, à Draria, Ouled Fayet et Baraki ainsi que la création de trois maternités urbaines.
Il a également évoqué l’élargissement du réseau des centres anti-cancéreux dont 8 sont en cours de réalisation et 7 autres inscrits pour réalisation dans le cadre de la loi de finance 2008. Le secteur de la Santé a également prévu la réalisation d’un institut du coeur pour les soins de haut niveau, l’enseignement et la recherche ainsi qu’un hôpital pédiatrique de référence.
Pour ce qui est de la formation, le secteur de la Santé, précise Amar Tou, a prévu à partir de la rentrée 2007/2008 des formations pour des promotions de l’ordre de 5.000 personnes. Le ministre de la Santé a déclaré avec regret que nos structures hospitalières manquent de spécialistes et de personnel paramédical. Il a ouvert une parenthèse sur le sujet en comparant nos effectifs avec ceux de la France. « Nous avons 1 praticien de la santé pour 597 habitants alors que la France compte 1 praticien de la santé pour 294 habitants » a-t-il précisé. Au sujet des revendications du personnel de la santé, notamment le personnel paramédical qui a protesté contre la grille de salaire et sur le statut particulier, le ministre a tenu à rassurer en déclarant « que tous les syndicats participeront à l’élaboration du statut particulier ».
Par M. Aziza
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.