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El Watan | Algérie | 21/10/2007
A l’issue de la communication du docteur Hamdi, comme au cours des premiers débats de la matinée, oncologues algériens et étrangers ont mis l’accent sur la nécessité de procéder à un dépistage précoce du cancer du sein qui se déclare en moyenne chez la femme algérienne vers l’âge de 45 ans. Selon le professeur Bouzid, président de la SAOM, le nombre de malades atteints de cancer du sein risque de doubler d’ici à 2020 à cause justement du diagnostic tardif, alors que celui-ci doit impérativement être précoce pour augmenter les chances de survie du malade. « Les médecins doivent examiner les seins d’une femme ou d’un homme qui consultent pour une affection quelconque torse nu afin de déceler éventuellement la présence d’une tumeur », affirme notre interlocuteur qui insiste sur la nécessité de lancer un programme national de dépistage précoce du cancer du sein. « Malheureusement cela n’existe pas pour le moment.
Au Centre anticancéreux de Constantine, nous prenons en charge 3000 à 4000 cas de cancer du sein par an entre nouveaux malades et ceux en cours de traitement, et enregistrons 150 nouveaux cas de tumeurs osseuses par an », soutient, pour sa part, le docteur Bensalem, présidente du comité d’organisation de ces journées de cancérologie. Cela étant, l’on apprendra également au fil des communications que le taux d’incidence du cancer du sein est en diminution en Amérique du Nord grâce à l’amélioration du dépistage et du traitement, avec, en outre, un taux de survie élevé. En Algérie, même si les dépenses publiques en matière de santé ont connu, nous confie le professeur Bouzid, une augmentation au cours des dernières années, il faut par contre « une meilleure organisation dans ce domaine en acheminant notamment les médicaments là où il faut ». Ce qui permettrait aux malades de ne plus se rendre à Alger en quête d’un protocole médicamenteux. En attendant une politique de lutte efficiente contre le cancer du sein, les chiffres risquent de continuer à s’accroître au même titre d’ailleurs que les cellules malignes qu’on décèle, le plus souvent, à un stade avancé de la maladie.
Lydia R.
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